Noura Borsali, la grande militante de gauche n’est plus. Elle est décédée dans la nuit du 13 au 14 novembre 2017. Connue pour son militantisme et son engagement pour la bonne cause des droits de l’Homme, Noura Borsali était membre de l’Instance Vérité et Dignité (IVD) de laquelle elle a été la première à démissionner le 10 novembre 2014.
Elle était connue en tant qu’universitaire par les différents ouvrages qu’elle a écrits sur l’histoire de la Tunisie et par ses publications sur le cinéma tunisien, africain et arabe en tant que présidente de l’Association Tunisienne pour la promotion de la critique cinématographique (ATPCC).
Pour ceux et celles qui l’ont côtoyée de près, ils voyaient en elle « une icône du militantisme féministe », a souligné Jinan Limam, enseignante universitaire à la Faculté des Sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis. Il s’agit d’une grande perte pour le mouvement démocratique et féministe, affirme Monia Ben Jemia, directrice de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD).
Pour ses proches, il restera d’elle le portrait d’un modèle de militante des droits de l’Homme, mais aussi d’une personne indépendante et d’une femme intègre et entière.