L’opérateur historique Tunisie Telecom et la fondation Almadanya ont fêté le renouvellement de leur convention de partenariat pour les trois prochaines années, hier, 15 novembre, en grande pompe, lors d’un point de presse tenu pour exposer les résultats du Programme Fatma dédié au transport des élèves dans les régions défavorisées, durant les trois dernières années de partenariat. Zoom sur un partenariat qui cible l’école publique.
En effet, le partenariat en question ne date pas d’hier. Tunisie Telecom et la Fondation Almadanya se sont mis à deux depuis 2014 pour faciliter le transport des élèves dans les régions défavorisées. Les deux parties du projet ont été bel et bien complémentaires : la bonne connaissance du terrain de la fondation a permis à l’opérateur historique de cerner les besoins des enfants de ces régions en matière de logistique.
Quel bilan pour ce partenariat ? Le bilan est tout à fait louable pour Tunisie Telecom qui a su assumer son rôle d’entreprise citoyenne. Les trois années scolaires, à savoir 2014/2015, 2015/2016 et 2016/2017 ont enregistré le transport de 3900 élèves.
Conséquence logique : le taux d’absentéisme a baissé de 45% à 3,6%, ce qui prouve que l’école est difficile d’accès pour ces élèves, souvent obligés de parcourir à pied entre 3 et 6 km pour la rejoindre et une fois rentrés chez eux ils ne peuvent réviser leurs cours par épuisement.
De plus, le projet Fatma a contribué à la création d’un certain nombre d’emplois puisqu’il fait appel aux syndicats et associations du transport rural en coordination avec l’Etat Tunisien.
Tunisie Telecom se tiendra toujours aux côtés des élèves
Tunisie Telecom et Almadanya mènent le combat du transport rural scolaire https://t.co/T9pakkRgll
— Tunisie Telecom (@_TunisieTelecom) 15 novembre 2017
Fadhel Kraiem, PDG de Tunisie Telecom, a indiqué qu’au vu du bilan très positif, le partenariat avec Almadanya ne peut être que reconduit. Il ajoute : « Cette convention de partenariat répond à des ambitions fortes que nous partageons et à des défis que tout leader économique se doit de relever, à savoir garantir un meilleur avenir à l’enfance et lutter contre l’abandon scolaire. Notre combat entamé depuis trois ans se poursuivra de plus belle et avec la même détermination pour assurer la pérennité de ce programme », déclare-t-il
Le président fondateur d’Almadanya, Lotfi Maktouf, a quant à lui indiqué dans sa déclaration qu’il n’est pas suffisant de consacrer un article dans la Constitution pour parler du droit à l’éducation. Pour lui, il faut que cet article se traduise par ce genre d’initiative qui a pu se concrétiser grâce au parrainage de Tunisie Telecom. Il conclut en attirant l’attention sur un fait crucial : l’abandon scolaire est comme une boîte de Pandore, il ouvre la porte à une multitude de fléaux qui s’amplifieront dans le temps. Raison pour laquelle il faut lutter contre lui par tous les moyens. » Vingt écoles situées dans huit gouvernorats sont concernées par les actions du programme.