Ouvrant hier les travaux de la journée d’étude UTICA-ITES sur les » Métiers de demain », Mme Ouided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA a affirmé que ce débat engagé revêt une importance cruciale, et devrait faire partie intégrante de toutes les réflexions stratégiques sur le futur de notre pays.
« Il est désormais confirmé par des études américaines et européennes que 65% des écoliers d’aujourd’hui exerceront des métiers qui n’existent pas encore, a ajouté Mme Bouchamaoui. En effet, d’ici 2030, de nouveaux métiers vont apparaître alors que d’autres n’existeront plus ou « seront fondamentalement restructurés», a souligné la présidente de l’UTICA.
La présidente de l’UTICA a souligné que « bon nombre de métiers d’aujourd’hui connaîtront des transformations profondes auxquelles nous devrons être préparés et nous devons réfléchir sur les tendances futures pour anticiper les métamorphoses futures du visage de l’emploi ».
Mme Bouchamaoui a mis l’accent sur la nécessité aussi bien pour les entreprises que pour le système d’éducation et de formation public et privé de mettre en place sans délai des stratégies d’adaptation à cette nouvelle donne.
Intervenant à son tour, Holger Dix, Représentant résident de la Konrad Adenauer Stiftung (KAS), a affirmé que d’ici 2030, de nouveaux métiers vont apparaître et les métiers existants seront fondamentalement restructurés.
Ce bouleversement des pratiques professionnelles s’explique par le développement techno-scientifique et la globalisation de l’économie mondiale, a ajouté l’intervenant qui a conclu que la Tunisie n’échappe pas à ce phénomène de mutation, en précisant que les acteurs clés en Tunisie doivent prévoir des actions à mener en vue de repenser les métiers de demain.