Cela vient d’être annoncé. Un stop à la grimpette effrénée du prix du litre de l’huile d’olive. Il sera appliqué incessamment dans les huileries. Une bonne chose, en somme, surtout que pour le secteur les nouvelles sont bonnes avec une production record annoncée pour cette année.
Alors qu’il a de fait, durant toute cette dernière période et d’une manière quasi généralisée, affiché une augmentation sensible, le prix de l’huile d’olive semble dans les dernières déclarations des responsables du secteur oléicole retrouver une tendance à la baisse.
Des 13 ou même 14 dinars le litre, il vient d’être annoncé que la vente sera fixée entre 9.5 et 11 dinars. Une bonne nouvelle somme toute qui, dans la nouvelle politique de rappel à l’ordre généralisée, a le mérite de calmer les humeurs et réapprivoiser un tant soit peu les écarts.
Le prix du litre de ce produit du terroir fort prisé retrouve, s’il est respecté bien entendu, des proportions acceptables. Le consommateur potentiel se voit réconcilié dans un marché, de l’avis de tous, « abandonné à lui-même », au diktat de la spéculation.
Le litre de l’huile d’olive dans les limites de 10 dinars, voilà qu’il y a de quoi remettre comme on dit les pendules à l’heure et stopper l’élan insatiable des prix affichés jusque-là.
Le PDG de l’Office national de l’huile d’olive vient d’annoncer la nouvelle dans une déclaration à la TAP. Du coup, un vent léger a soufflé pour le consommateur tunisien abasourdi par la course effrénée des prix de vente du litre, alors que l’on annonce une production record pour cette année.
En effet, 260 mille tonnes, il s’agit bien d’une production record. 200 mille tonnes seront destinées à l’exportation tandis que les 60 mille restants seront écoulés sur le marché intérieur, habitué à une consommation moyenne entre 35 et 40 mille tonnes par an.
L’huile d’olive produit par notre pays a tous les atouts pour être un véritable levier de croissance. De ce fait, il importe de réussir au mieux l’opération de son exportation. Il incombe à ce propos de bien négocier, à titre d’exemple, avec l’Union européenne pour l’augmentation du quota imposé à son exportation et par là même, de réduire les tarifs douaniers imposés aux produits tunisiens d’une manière générale. Il faut y travailler sérieusement et penser à gagner en parallèle d’autres marchés d’envergure, asiatiques entre autres.
Rappelons à cet effet que selon les chiffres officiels, nombreux sont les pays importateurs de notre huile d’olive dont l’Italie, l’Espagne, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, le Maroc. En somme, l’huile d’olive représente 50% du total des exportations agroalimentaires du pays.
Une perspective intéressante : décision a été prise dernièrement de veiller à planter 10 millions d’oliviers entre 2016 et 2020. Autant de promesses et, surtout, de stratégies à mettre en œuvre pour l’essor du secteur oléicole.
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