Issam Dardouri, président de l’Association de la sûreté et de la citoyenneté, a fait des « révélations explosives » lors d’une audition organisée par la commission d’enquête parlementaire sur les réseaux terroristes dans la journée du lundi 20 novembre à l’ARP.
Il a souligné que les premiers résultats des enquêtes menées sur l’envoi des jeunes en Syrie ont mis au jour l’existence d’un document « confidentiel », en date du 3 décembre 2012, révélant que « le ministre de la Justice de l’époque, en l’occurrence Noureddine el Bhiri (actuel président du bloc parlementaire d’Ennahdha), aurait permis à certains prédicateurs d’avoir libre accès dans les prisons pour prendre contact avec des détenus, dans le but de les embrigader ».
De plus, « un terroriste notoire, Makrem Ben Ayed Ghandri, qui aurait joué le rôle de passeur, est revenu en Tunisie, le 9 août 2017, avec un faux passeport tunisien », a-t-il révélé.
Par ailleurs, M. Dardouri a déclaré que toutes ses preuves ont été transmises par le colonel major, Hichem Meddeb, ancien responsable du bureau des relations avec le citoyen, à ses supérieurs, notamment le ministre de l’Intérieur. Ce qui lui a valu des pressions de la part de hauts cadres sécuritaires. Tout comme il a déclaré avoir transmis à la justice une liste complète des noms de 117 terroristes rentrés en Tunisie à bord d’un vol privé en provenance de Turquie. Tous ces documents sont entre les mains de la commission d’enquête parlementaire.
Il est à rappeler qu’au moment des révélations de Issam Dardouri, les députés du mouvement Ennahdha se sont retirés de la commission. Il n’a pas manqué d’accuser les dirigeants du mouvement Ennahdha d’avoir facilité l’envoi de jihadistes tunisiens en Syrie et de servir les intérêts des terroristes.
éradiquer, décortiquer, décapiter…se sont les sensations pour des actions envers ces rétrogrades qui n’ont jamais eu le sens de la patrie, de la citoyenneté ou encore du bien au profit de cette terre qui les accueille.De faux passeports, des itinéraires préparés d’avance via la Turquie vers la Syrie.Le retour est mieux réfléchi, des diplômes en cette même Turquie et ils se métamorphosent encore et toujours en de bons vivants cherchant à vivre en paix; ce mot qu’ils n’ont jamais eu dans leur contexte langagier.A quand l’éradication et le jugement des semeurs de trouble.