Le PLF 2018 est loin de faire l’unanimité. Entre ceux qui veulent sa suppression pure et simple et ceux qui mettent en avant certains bons côtés, on n’est pas sorti de l’auberge!
Le député du mouvement Ennahdha, Mohamed Ben Salem, a déclaré que certains voudraient faire tomber le PLF2018 mais que l’abandon de la loi de finances pour 2018 serait une menace pour le pays.
De son côté, Sahbi Ben Fraj, député du parti Machrou3 Tounes, est revenu sur l’article 42 du PLF 2018, en mettant l’accent sur l’importance de protéger le marché tunisien et que toute augmentation de la taxe douanière relative aux matières premières et semi-produits serait néfaste aux investisseurs locaux. “Il serait opportun de n’augmenter que les dispositions relatives aux matériaux manufacturés importés. Les taxes concernant les matières premières ne devraient pas augmenter car ce serait pénaliser notre industrie « , a-t-il fait remarquer.
Quant au Centre International Hédi Nouira de prospective et d’études sur le développement (CIPED), il considère que le PLF2018 comporte quelques aspects positifs parmi lesquels :
- La suppression du régime forfaitaire de l’impôt sur les revenus et son remplacement par un régime de forfait d’assiette spécifique aux petites entreprises (A.26).
- L’encouragement à la création d’entreprises (art 13).
- Le renforcement de la continuité des PME (art 15).
- L’encouragement au recrutement des diplômés de l’enseignement supérieur (Ar 19).