L’ambiance au sein de l’ISIE, la confrontation entre certains de ses membres, la tendance de la « mise en quarantaine » de son président, autant de facteurs qui concourent sérieusement à admettre l’hypothèse du report des municipales, prévues pour le 25 mars 2018.
Combien il est aisé de remarquer que malgré l’issue de la longue et non moins trouble traversée du désert qu’a connue l’ISIE , celle-ci continue à vivre au rythme de l’instabilité et, disons-le, des surprises de dernière minute.
Pourtant pour un moment, nous avons cru que la page était définitivement tournée à propos des hostilités enregistrées durant les débats à propos de la date des élections. Certains ont même jugé qu’avec la désignation de Mohamed Tlili Mansri à la tête de l’instance après moult reports, les choses allaient connaître un meilleur sort et que le temps de « l’anguille sous roche » comme certains se plaisent à le rappeler, était bel et bien révolu.
Les jours et les événements qui suivirent cette élection allaient s’arranger pour contredire tout cela et remettre sur la table les éléments d’un nouveau scénario d’instabilité et de conflit. En d’autres termes, les obstacles, manifestement, ne semblent pas avoir été aplanis. Logique donc de s’interroger : A quoi cela est-il dû et quelles en sont les conséquences à court et moyen termes pour l’instance, surtout à propos du calendrier des Municipales ?
Le 14 novembre dernier l’ARP avait enfin accouché d’un président élu à la tête de l’ISIE. Fruit d’un consensus, d’un accord entre les partis au pouvoir ou d’un concours de circonstances pour le moins que l’on puisse dire favorable, le choix en fait de M. Mansri comme président élu de l’ISIE permettait, en tout état de cause, d’envisager l’hypothèse que la date butoir de la tenue des élections prévues pour mars prochain serait respectée.
Mais un bémol toutefois. Les éléments du décor sont demeurés les mêmes, et ce, malgré la nomination d’un nouveau président. Les bribes d’informations qui nous sont parvenues traduisent d’une manière on ne peut plus claire ce malaise général et l’ambiance carrément électrique qui règne au sein de l’instance : ce qui s’est dernièrement passé à propos des réunions annulées pour des raisons de quorum et la tenue d’un conseil sans en avoir informé le président, montre bien que le courant ne passe pas entre le président élu et les membres de l’instance. De là à pronostiquer que les Municipales n’auront pas lieu à la date prévue, il n’y a qu’un pas que d’aucuns ont déjà franchi
Aux dernières nouvelles, les choses donnent l’impression de se corser davantage et l’on s’attend à de nouveaux rebondissements qui ne promettent rien de bon pour la suite.