L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et l’Union des enseignants universitaires et chercheurs tunisiens (IJABA) ont choisi de boycotter les travaux des assises nationales des réformes de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Commentant cette absence, Slim Khalbous ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a présidé ces assises, a déclaré qu’il ne faut pas accorder beaucoup d’importance à ceux qui ont choisi la politique de la chaise vide. Quant à l’UGTT, le ministre a indiqué que la Centrale ouvrière est représentée dans les 26 commissions chargées des réformes.
Pourquoi boycotter la réforme de l’enseignement
supérieur ?
En ce qui concerne l’Union des enseignants universitaires et chercheurs tunisiens (IJABA), il a fait remarquer qu’elle a bien reçu une invitation officielle de la part du ministère. Cependant, l’Union estime qu’elle n’a pas été consultée lors de la préparation de la réforme et par conséquent, elle estime que les recommandations des assises sont unilatérales, d’où la décision de les boycotter. Quant à l’UGTT, elle a annoncé le boycott à j-1 de l’événement tout en indiquant qu’elle ne sera pas concernée par les recommandations émanant de ces assises.