Invité sur les plateaux télés, le porte-parole du gouvernement, Iyed Dahmani, est revenu sur l’inclusion de la Tunisie dans la black liste des paradis fiscaux.
Il a souligné dans ce contexte: « Le gouvernement a été surpris par cette annonce, pour la simple raison que la Tunisie n’a jamais été et ne sera jamais un paradis fiscal. En fait, il s’agit, selon ses termes, d’une liste « technique ». Il a ajouté: « A ce jour, le gouvernement n’a pas encore réagi officiellement auprès de l’UE à cette surprenante décision. De ce fait, je tiens à préciser que la Tunisie défendra son économie. La décision de l’UE n’a qu’un seul objectif, celui de nous pousser à suspendre les avantages octroyés aux sociétés étrangères totalement exportatrices implantées chez nous, pour les obliger à quitter notre site. Or ces dernières représentent des centaines d’emplois et font partie intégrante de notre tissu économique. C’est inadmissible et nous défendrons notre économie nationale. »
Le tollé général suscité par cette liste en Tunisie va en s’amplifiant, au point que l’ambassadeur de la Délégation de l’UE, S.E. Patrice Bergamini, est monté au créneau pour apaiser les esprits et promettre d’intervenir pour une rapide sortie de crise.