Riadh Mouakher, ministre des Affaires locales et de l’environnement, a signé un protocole d’entente de la Facilité Adapt’Action avec Rémy Rioux, DG de l’Agence française de développement (AFD) et Sébastien Mosneron Dupin, DG d’Expertise France, et ce, lors du One Planet Summit, tenu récemment à Paris.
Il s’agit d’un outil financé par l’AFD permettant de soutenir la concrétisation des contributions nationales élaborées par les gouvernements dans le cadre de la COP 21. Cet outil se concentre plus spécifiquement sur les mesures d’adaptation pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris.
Ces contributions ont pour objectif de mettre en place les mesures nécessaires afin de limiter le réchauffement climatique global à 2°C d’ici la fin du siècle.
Elles peuvent également concerner des mesures d’atténuation, pour prévenir le réchauffement climatique, telles que la réduction des consommations énergétiques, ou des mesures d’adaptation pour minimiser les conséquences de celui-ci, comme par exemple le développement de techniques de production agricole moins consommatrices d’eau.
Pour sa part, la Tunisie a choisi d’utiliser ce levier pour élaborer une stratégie nationale d’adaptation de l’agriculture aux changements climatiques, et étudier la faisabilité de divers projets et programmes d’adaptation dans le secteur de l’agriculture et de l’eau.
Par ailleurs, les actions porteront sur l’adaptation du littoral tunisien aux changements climatiques et la valorisation des projections climatiques de l’Institut national météorologique, ainsi que le renforcement des collectivités locales dans le domaine de l’adaptation.
Cette Facilité, dotée d’une enveloppe indicative de 1,9 M€, permettra à la Tunisie de mobiliser les instruments internationaux de financement pour le climat. A ce titre, l’Agence de promotion de l’investissement agricole (APIA) sera soutenue dans sa démarche d’accréditation au Fonds Vert pour le Climat.
A noter que la Facilité Adapt’Action est dotée de 30 M€ sur quatre ans, visant à accompagner à travers une assistance technique quinze pays particulièrement exposés et vulnérables aux effets des changements climatiques, dans la mise en œuvre de leurs contributions nationales. Ses trois premiers financements, avec la Tunisie, le Niger et les Comores ont été signés.