Des représentants de la société civile, journalistes et de hauts responsables du ministère des Affaires locales et de l’Environnement devaient échanger sur la situation de nos communes.
Contrairement à de nombreux préjugés, les communes ne sont pas si endettées que cela ni si peu actives. Sauf qu’un déficit de communication les relègue souvent aux dernières loges des institutions à appréciations positives.
Les chiffres sont têtus. Et le jeune ministre des Affaires locales et de l’Environnement, Riadh El Mouakhar, très à l’aise répondra en un quart de tour aux inquiétudes de certains, tout en accueillant avec bonne humeur les remarques d’appui et de soutien des représentants d’associations d’habitude si critiques.
Programme de développement urbain et de la gouvernance locale
Ses grammairiens veulent en faire un outil qui vise la « consécration des bases de la gouvernance locale », à savoir la transparence, la participation, le « renforcement » des compétences des communes et la réduction des « disparités régionales et locales ». Ce programme coûtera 1.220 millions de dinars et concerne 272 communes à réaliser durant 60 mois.
Objectifs
Tout d’abord, la concrétisation et la mise en œuvre des principes constitutionnels comme le renforcement du pouvoir local et la promotion de la décentralisation, la généralisation des principes de la transparence et de la bonne gouvernance, la consécration des principes de la libre administration, l’adoption des mécanismes de la démocratie participative dans la préparation des plans de développement locaux. Ces plans devraient intervenir sur 3 axes :
Primo, d’un coût de 977 millions de dinars, conçu selon l’approche participative, avec l’implication des citoyens et de la société civile, le Programme d’investissement local est partiellement financé par les dotations globales non affectées. L’octroi de ces dotations de façon annuelle pour chaque commune est « subordonné à la satisfaction des conditions minimales obligatoires et des résultats de l’évaluation de ses performances qui se base sur des critères objectifs relevant des domaines de la gouvernance, de gestion et de durabilité.
Secundo, le programme de réhabilitation des quartiers défavorisés pour la réduction des disparités, d’un coût s’élevant à 225 millions de dinars concerne 229 quartiers populaires répartis sur 144 communes.
Terzio, le renforcement des capacités des communes – avec une enveloppe de 18 millions de dinars – inclut deux domaines, la formation et l’assistance technique.
La rencontre était l’occasion pour honorer et récompenser les communes lauréates de Bir M’Charga, Siliana, Mahres et Ghenada, premières dans l’exercice de l’évaluation de la performance de 2016 qui ont obtenu des chèque d’encouragement. Mais, où sont passées les grandes municipalités ? La transparence ne les intéressera-t-elle pas ?