Le premier recensement général de l’agriculture sera lancé, à compter du mois de février 2018, par la Direction générale des études et du développement agricole auprès du ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche.
Pour un coût estimé à environ 20 millions de dinars, ce recensement vise à mettre en place un système de statistiques efficace dans le secteur de l’agriculture, et ce, pour identifier les différents problèmes entravant le développement dudit secteur et les spécificités des fermes agricoles.
S’inscrivant dans le cadre des priorités du Plan de développement quinquennal, il permettra de collecter des informations fiables et des données macro-économiques liées à l’activité agricole, y compris sur les professionnels du secteur, les exploitations agricoles et l’endettement agricole.
Le recensement général de l’agriculture, dont les résultats seront présentés début 2019, sera réparti sur plusieurs phases.
Il s’agit de la phase préparatoire qui a, d’ores et déjà, démarré depuis deux ans. Elle a été axée essentiellement sur le développement des compétences des cadres du ministère, dans les domaines des statistiques, de l’informatique et de la géographie numérique. Pour ce faire, une équipe d’experts tunisiens et étrangers ont bénéficié d’une formation pour mener à bien cette phase et réaliser la méthodologie du recensement.
Il s’agit, également, de la phase de l’investigation sociétale dans chaque localité et de celle de l’investigation relative aux exploitations agricoles.
Pour ce faire, le ministère est actuellement en train de mettre en place un plan efficace, en coordination avec tous les départements concernés (Développement, Industrie et Equipement) dans le but d’assurer une lecture de la réalité du secteur agricole, tout en se basant sur des données quantitatives de qualité et actualisées.