Le Chef du gouvernement, Youssef Chahed, est revenu, le 1er janvier 2018, sur un grand nombre de sujets dont la question sécuritaire, les élections présidentielles, le volet économique, et ce, sur la chaîne El wataniya 1.
Youssef Chahed a nié en bloc les rumeurs selon lesquelles il serait en désaccord avec la Présidence de la République. Il a déclaré dans ce contexte: « Je crois fermement au projet de BCE et s’il compte se représenter à la présidentielle en 2019, je le soutiendrai. »
Sur le plan sécuritaire, il a déclaré qu’il y a eu de grandes avancées, mais que beaucoup restait encore à faire…
« Les problèmes existent. Ceci est un fait, mais notre objectif est de réaliser un taux de croissance de 3% en 2018 et qu’en 2020 nous puissions atteindre les 5%. Or pour y parvenir, il faut consolider la stabilité dans le pays. Tout comme je ne privilégie jamais les remaniements, car nous voulons bâtir quelque chose de solide », a-t-il ajouté.
Evoquant les mesures de la loi de finances de 2018, il a souligné: « Nous avons fait ce choix et c’est à nous d’assumer cette responsabilité pour faire baisser l’endettement. Les Tunisiens doivent comprendre l’importance de la culture du travail et qu’il faut faire des sacrifices pour le pays. »
Pour lui, l’année 2018 sera l’année de l’emploi, tout en misant sur l’entrepreneuriat et l’initiative privée.
En ce qui concerne la guerre contre la corruption, le Chef du Gouvernement a souligné qu’elle se poursuivra sans relâche.
Et de conclure: « 2018 sera aussi l’année des réformes de la fonction publique et des caisses sociales. Notre mission est d’être au service des Tunisiens et nous y parviendrons, tout en garantissant la sécurité, les services, l’emploi et la prospérité. »