La remise du Prix littéraire Abou El Kacem Chebbi, dans sa 33ème édition consacrée au récit autobiographique, s’est tenue, hier à Tunis, en présence du ministre des Affaires culturelles, Mohamed Zine El Abidine, le directeur général de la Banque de Tunisie (BT), Mohamed Habib Ben Saâd et le président du jury Ezzedine Madani. En grande pompe l’heureux lauréat a reçu son prix, d’une valeur de 25 mille dinars.
Le concours s’adresse à tous les écrivains du monde arabe qui s’expriment en langue arabe. Pour cette édition qui réaffirme la maturité et l’âge d’or du concours, le jury a choisi l’autobiographie comme genre littéraire contrairement aux anciennes éditions. Genre littéraire qui ne se livre pas facilement aux écrivains.
Cependant, 50 candidatures ont été déposées afin de participer au concours. Le secrétaire général du concours a pris soin de lire le rapport du jury. L’heureux lauréat est Hamadi Samoud pour son autobiographie « Mon chemin vers la liberté », publié par les soins des éditions « Dar Mohamed Ali ». Ainsi les 25 mille dinars lui vont de droit. Hamadi Samoud était nominé avec deux autres écrivains. Il s’agit de Mohamed Hédi Khadhraoui pour son livre « Les années Acacia » et l’écrivain Mahmoud Abdechakour pour son livre « J’étais encore enfant dans les années 70 ».
La direction de la BT a pris soin de choisir un jury spécialisé venant de différents pays pour garantir davantage d’équité et d’objectivité. Il s’agit de Samiha Kheriss (Jordanie), Hassan Rachid (Qatar), Majed Essamarai (Irak), Mabrouk Manaii, Hédi Thabet, Raja Ben Slama et Fouzia Saffar Ezzaouak (Tunisie). La majorité des membres du jury a été unanime quant à l’octroi du Prix à Hammadi Samoud.
Lors d’un bref discours, Hammadi Samoud s’est félicité d’avoir remporté le prix et est revenu sur l’importance du poète Abou El Kacem Chebbi et a affirmé que c’est l’une de ses sources d’inspiration.
De son côté, le ministre des Affaires culturelles a salué les efforts de la banque en matière de promotion de la littérature et a précisé que le ministère des Affaires culturelles ne manquera pas de soutenir les écrivains et la création littéraire.
Dans une déclaration accordée à leconomistemaghrebin.com, le directeur général de la BT a indiqué que le secteur financier d’une façon générale et le secteur bancaire en particulier ont des rôles importants à jouer pour promouvoir la littérature et la culture en général.
Revenant sur l’historique du concours, le DG a fait savoir qu’à l’occasion du centenaire de la banque, en 1984, la direction avait choisi de lancer le concours en question. Pour assurer son bon déroulement, la BT a fait appel à des professionnels pour faire en sorte que le concours soit sous l’égide du ministère des Affaires culturelles. Notre interlocuteur a affirmé que la banque n’interfère pas du tout dans le choix du jury.
Expliquant les choix de la banque, il a fait savoir que la BT œuvre en toute discrétion pour rénover les écoles, assurer le bon déroulement des cours et offrir aux élèves des conditions décentes d’études.
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