La réunion des signataires de l’Accord de Carthage a porté essentiellement sur l’agitation sociale qu’a connue le pays depuis le 8 janvier.
Le président de la République Béji Caïd Essebsi a fait savoir que les partis politiques ont une mission et un rôle à jouer. Et de poursuivre : « Le climat social et politique n’est pas sain, mais aussi une situation économique qui est d’autant plus difficile. Ce qui bloque à ce jour l’absence des investisseurs qui sont découragés à investir. Il est temps d’agir en urgence pour avoir un climat propice à l’investissement. Si nous travaillons ensemble, nous pouvons surmonter tous les obstacles. Il faut juste de la patience et tout rentrera dans l’ordre. »
Donnant des leçons de politique, M Essebsi a souligné: » En politique, il faut de l’humilité. Aujourd’hui , l’important est l’essentiel. Or si nous ne sommes pas d’accord sur l’essentiel, nous pouvons avoir des différends sur l’important. Notre rôle est celui de gouverner autour d’un consensus. La Tunisie appartient à tous. En ce moment, nous sommes face à de grands défis, et nous sommes aussi capables de les surmonter grâce au consensus et l’effort de tout le monde. Et c’est le travail qui doit primer. »
Mais le petit bémol est attribué au rendement du gouvernement d’union nationale. M Essebsi a souligné : « En effet, il y a certaines lenteurs quant à la réalisation des objectifs, en mettant l’accent sur l’absence des réformes qui tardent à venir ainsi que la mise en place des institutions constitutionnelles ».