Le Bureau exécutif de l’Union Nationale des Taxis et le Groupement Professionnel du Transport relevant de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie – CONECT demeurent catégoriques sur ce point.
La CONECT a revendiqué, dans un communiqué rendu public le 12 janvier, la révision à la hausse du tarif du transport public non régulier des personnes « face aux augmentations des coûts du carburant, des assurances et des véhicules », lit-on dans le communiqué.
De même, l’organisation patronale ne manque pas d’appeler à la révision de la loi n°33 de 2004 relative à l’organisation du secteur de transport en vue de l’adapter à la nouvelle conjoncture et de renforcer la coopération entre l’administration et les structures professionnelles à travers leur implication dans les travaux des comités régionaux et nationaux qui s’occupent du secteur, sans faire recours aux protestations et grèves. Ainsi la CONECT refuse d’emprunter la voie de la grève.
Bien évidemment, la CONECT n’est pas la seule structure à revendiquer une révision des tarifs à la hausse. Elle a été rejointe par l’Union tunisienne du taxi individuel. Et à cette fin, cette dernière avait menacé d’observer une grève le 15 janvier. Grève finalement annulée grâce à l’intervention du ministère du Transport qui a promis de revoir à la hausse les tarifs des taxis individuels – à hauteur de 20% – et ce, à partir de fin février.
Pour rappel, la dernière grève des chauffeurs de taxis qui a duré trois jours, remonte au mois d’octobre 2017.