« Le syndrome de Ben Ali n’existe plus », a affirmé Saïda Garrache, porte-parole de la présidence de la République, dans une déclaration radiophonique.
Elle déclare: « On ne parle plus d’un retour, ou d’un retour en arrière, que certains veulent faire croire. D’ailleurs, quand on lit dans les déclarations de la Haica que la présence de l’opposition est plus forte sur les plateaux télé que celle de la présidence de la République, il faut bien avouer que c’est bel et bien le jeu démocratique ».
Revenant sur les déclarations du président du SNJT, Naji Bghouri, concernant le retour de l’Agence tunisienne de communication extérieure (ATCE), Mme Garrache a fait savoir que certains n’arrivent pas à réaliser que Ben Ali est parti et qu’il ne reviendra plus et que les discours lancés par certains sont des discours populistes ». Mme Garrache a rappelé que l’agence citée avait pour mission de promouvoir l’image du pouvoir, sous Ben Ali.
Evoquant les propositions de certains partis politiques de revoir l’Accord de Carthage, la porte-parole de la présidence de la République a indiqué que le changement de contenu n’est pas du ressort de la Présidence de la République et « ne figure pas dans ses prérogatives ». Elle ajoute: « La Présidence a pour objectif d’encadrer les réunions des partis signataires de l’Accord de Carthage sans qu’il n’y ait aucune modification de contenu. Et ce qui s’est passé samedi, c’est que le Chef de l’Etat a dressé un bilan sur les cinq axes prioritaires, en ouvrant la voie au dialogue car la décision revient aux partis signataires de suggérer des propositions. »