Le nouveau président de l ‘UTICA, Samir Majoul, a revendiqué l’application et l’actualisation de la Vision Tunisie 2020, lors de son passage sur les ondes radiophoniques, aujourdhui, 19 janvier.
Pour Samir Majoul, si le gouvernement avait appliqué la vision Tunisie 2020, la situation économique aurait pu être meilleure de ce qu’elle est maintenant, affirme-t-il. À cet égard, il a rappelé que le document a été préparé en 2012 par les experts de l’UTICA. Il a appelé à une réunion entre les différents intervenants pour revoir la vision Tunisie 2020.
Revenant sur le programme économique de l’UTICA, il a déclaré que le rôle de l’UTICA est de défendre le tissu économique et l’entreprise tunisienne. Cependant, il a plaidé pour le démantèlement des barrières administratives et moins de bureaucratie pour « l’investisseur qui lutte pour créer, développer, et mettre en place un projet économique», dit-il.
Concernant les PME tunisiennes, le nouveau président a affirmé qu’elles luttent pour la survie, confrontées qu’elles sont à plusieurs problèmes dont, entre autres, l’économie informelle. Raison pour laquelle, il a plaidé pour la formalisation de l’économie informelle. Sur un ton optimiste, il considère que les solutions existent pour résoudre tous ces problèmes. «Il faut un plan de relance économique», dit-il.
Samir Majoul recommande l’entrepreneuriat
« Il faut changer la vision qu’on a sur l’emploi », ajoute-t-il, avant de proposer d’intégrer la matière de l’entrepreneuriat dans le cursus universitaire et inciter les jeunes à créer leurs propres entreprises. Pour que la Tunisie se transforme en un pays compétitif en matière d’investissement, il faut en finir avec les problèmes logistiques à l’instar du port de Radès, la lourdeur administrative, corriger la loi de finances par des décrets, instaurer une fiscalité incitatrice.
Revenant sur le 16ème congrès de l’UTICA, Samir Majoul a affirmé qu’il n’a pas accepté le fait que l’ancienne présidente Ouided Bouchamaoui retire sa candidature lors des élections. « Nous avons essayé de l’en dissuader, rien n’y fit. Quoi qu’il en soit, son bilan est des plus honorables : elle a quitté par la grande porte et l’équipe avec laquelle elle a travaillé a accédé au bureau exécutif. Ce qui est une belle consécration», a-t-il déclaré.
« Je suis mal aimé par tous ceux qui n’ont pas compris ce que représente l’UTICA parce que mes positions font que je sois mal aimé », affirme-t-il. Revenant sur sa liste électorale, il a précisé que sur 31 personnes 27 ont accédé au bureau exécutif de l’UTICA. Il s’agit des enfants de l’UTICA dit-t-il fièrement.
Dans le même sillage, Samir Majoul a affirmé qu’il n’a aucune ambition politique. Il a indiqué qu’il sera fédérateur, tout en précisant qu’être fédérateur veut dire rassembler les avis constructifs. A la fin, il n’a pas manqué d’adresser un message au chef du gouvernement : « Nous sommes au service de la nation mais nous avons nos engagements, vous devriez être plus compréhensif à notre égard ».
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