« Retirer la Tunisie de la liste de l’Union européenne n’est pas une victoire en elle-même, surtout que la Tunisie n’a jamais été un paradis fiscal », déclare l’expert-comptable Nabil Abdelatif, sur son compte Facebook, en commentant, la désinscription de la Tunisie de la liste noire des paradis fiscaux.
Pour lui, il ne s’agit pas d’une victoire, mais de la correction d’une faute grave au niveau des correspondances effectuées entre la Tunisie et l’Union européenne. Nabil Abdelatif a considéré, par ailleurs, que la priorité maintenant est de travailler pour faire sortir la Tunisie de la liste grise. Il soutient que la Tunisie n’a rien d’un paradis fiscal. « Etant donné que cette image n’est pas approprié à celle de la Tunisie, notamment à cause des efforts fournis en matière de lutte contre l’évasion fiscale et la ratification de plusieurs conventions internationales dans ce domaine. »
Dans le même contexte, Nabil Abdelatif a affirmé que si le dossier de la Tunisie avait été envoyé à temps, la Tunisie n’aurait jamais figuré sur la liste noire de l’Union européenne. Par ailleurs, il a rappelé qu’en décembre 2017, l’Ordre des experts comptables de Tunisie a indiqué que la Tunisie n’a jamais été un paradis fiscal.
La Tunisie et sept autres pays ont été retirés aujourd’hui de la liste noire de l’UE des paradis fiscaux – annoncée le 5 décembre 2017 – après s’être engagés, à un niveau politique élevé, à répondre aux préoccupations exprimées par l’UE, annonce le Conseil de l’Europe, dans un communiqué rendu public, aujourd’hui, 23 janvier.
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