Khalil Laâbidi, directeur général de l’Agence de promotion des investissements extérieurs (FIPA) et président de l’Instance nationale de l’investissement, a affirmé, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, en marge d’une rencontre-débat organisée par la Chambre de Commerce Tuniso-Britannique sur « La stratégie de l’industrie, opportunités et défis» que l’Instance nationale de l’investissement a entamé ses activités au mois de janvier 2017 et a même « reçu quelques dizaines de dossiers ».
Le directeur général a rappelé que l’instance a été créée dans le cadre de la loi sur l’investissement, en avril 2017. « Elle fonctionnera comme un guichet unique pour les investisseurs », précise-t-il. « Dans une première étape, nous allons commencer par gérer des investissements supérieur à 15 millions de dinars », fait-il savoir.
Actuellement, l’instance est en pleine période d’installation. « Nous envisageons d’augmenter, graduellement, la cadence de notre intervention. Notre objectif est d’aider les investisseurs grâce à notre guichet unique en leur facilitant l’obtention des autorisations nécessaires », fait-il savoir. Concernant les autorisations, notre interlocuteur a indiqué que l’instance intervient en cas de silence de l’administration. La réponse aux investisseurs, en cas du silence de l’administration, sera l’une de ses prérogatives, indique-t-il.
Il a affirmé que l’investisseur ne sera pas obligé d’arpenter les couloirs de différentes administrations tunisiennes, « c’est l’objectif même de la création de l’instance. Certainement, nous améliorerons le process et d’ailleurs, ce n’est qu’un début. Notre objectif est que l’investisseur trouve un seul interlocuteur en Tunisie, à savoir l’instance ». Dans le même cadre, il a fait savoir que l’instance nationale de l’investissement travaillera avec les différents ministères et les autres instances gouvernementales pour trouver des solutions aux problèmes de l’investissement.