Le chef du gouvernement Youssef Chahed participe à la conférence régionale du FMI qui se tient les 29 et 30 juin 2018 à Marrakech, au Maroc, en coopération avec le Fonds monétaire arabe, le Fonds arabe pour le développement économique et social et les autorités marocaines.
Le chef du gouvernement participera aujourd’hui 30 janvier à la séance d’ouverture qui débattra du thème : « Vers une croissance plus soutenue et inclusive au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ».
Les responsables du FMI débattront, avec des décideurs politiques et des représentants du secteur privé et de la société civile, des possibilités de contribuer davantage à la réalisation d’une croissance inclusive.
La première journée a été consacrée aux laboratoires d’innovation. Ceux-ci visent à recueillir les expériences des diverses parties prenantes face aux obstacles à la croissance et à l’inclusion, et à engager une réflexion sur les solutions envisageables et sur les questions de politique générale à examiner durant les séances plénières aujourd’hui.
La deuxième journée (30 janvier) comprendra trois séances plénières (style Davos), un déjeuner-débat et un panel de clôture de haut niveau. Ces séances donneront l’occasion aux participants de partager leurs expériences en matière de réforme et de débattre des questions soulevées durant les laboratoires d’innovation afin de formuler des avis sur les solutions pratiques pour surmonter les obstacles à la mise en œuvre de politiques de croissance inclusive.
Pour renforcer le caractère interactif de la rencontre, des stands d’innovation mettront en lumière les idées prometteuses des jeunes de la région durant les pauses-café.
Taoufik Rajhi, ministre chargé du suivi des grandes réformes, participera cet après-midi à la troisième séance plénière sur le thème : « L’État comme vecteur de croissance inclusive ».
Cette séance abordera les moyens que peut mobiliser l’État pour redéployer les politiques et les budgets afin de promouvoir l’activité du secteur privé et une plus grande inclusion.
Plusieurs thèmes pourront être abordés dont ce que peuvent faire les gouvernements pour préparer les jeunes au travail en investissant mieux dans l’enseignement, construire des infrastructures génératrices de croissance et d’échanges commerciaux, promouvoir des sources de croissance et de recettes équitables, accroître la transparence et la responsabilisation et assurer une protection sociale suffisante.