Malgré l’importance du secteur automobile, les chef d’entreprise qui exercent dans ce secteur sont « souvent décriés comme étant tous des importateurs, ce qui est tout à fait faux », regrette le président de l’AHK Ibrahim Debache, lors de sa participation à une table ronde dédiée à la présentation du sondage OBG Business Barometer auprès des chefs d’entreprises tunisiennes, hier, 2 février.
Voulant montré l’importance capitale du secteur de l’automobile, le président de l’AHK a indiqué que les Allemands sont les principaux investisseurs dans le secteur de l’automobile en Tunisie. Ce secteur a fait partie, après la fameuse loi 72, d’une vision très importante pour la Tunisie. « Dans le secteur de l’automobile, il existe des investisseurs qui ont investi en Tunisie depuis 30, voire 40 ans, et continuent à recruter et à investir dans le pays, ce qui prouve l’avantage compétitif de la Tunisie« , dit-il. Pour lui, il s’agit d’un secteur à forte valeur ajoutée.
Revenant sur la loi de finances 2018, Ibrahim Debache, a considéré qu’elle a causé un blocage au niveau des importations dans le secteur de l’automobile. Pour lui, il faut rationaliser l’importation et inciter l’exportation. Chose qui n’a pas été faite, d’après lui. « Ce que nous avons voulu c’est plus d’encouragement à l’exportation. Nous n’avons aucun avantage pour l’exportation« , lance-t-il.
Par ailleurs, Ibrahim Debache considère que le problème consiste en l’absence d’un cadre législatif et d’écosystème pour encourager un investisseur à venir en Tunisie pour l’export dans le domaine de l’automobile et s’ajoute à cela les problème d’ordre logistique, à l’instar de la situation du port de Rades.
Pour rappel, dans une interview exclusive accordée à leconomistemaghrebin.com, le président de l’AHK considère que les restrictions à l’importation qui figurent dans le cadre de la loi de finances 2018 n’est pas équitable. « Il y a une augmentation des droits de consommation supérieure pour les concessionnaires que celle prévue pour le régime FCR. Cela veut dire qu’il y a deux poids et deux mesures ! » dit-t-il.