Une étude menée par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), en 2015, affirme que 50% des grévistes sont perdus au moment d’appliquer la procédure requise pour lancer une grève.
Ainsi l’expert a pointé du doigt ce qu’il appelle « la complexité des procédures », entre autres le préavis de grève, les tentatives de réconciliation que propose l’Inspection du travail… Dans ce contexte, il a souligné l’importance de revoir les conditions et les préalables des grèves.
Sur un autre volet, l’expert syndicaliste a affirmé que l’amélioration de la productivité au sein d’une entreprise passe incontestablement par la réduction du nombre des conflits internes afin de garantir un climat social favorable, promouvoir la culture de la formation, l’évolution des compétences professionnelles et le développement de la culture de l’entreprise. Cette culture de l’entreprise doit être basée sur la transparence et la confiance mutuelle.
Par ailleurs, le dialogue social doit primer au sein de l’entreprise qui barre la route aux grèves et aux contentieux. L’intervenant a indiqué, dans le même contexte, que la culture syndicale est bel et bien enracinée en Tunisie et qu’elle n’est pas le fruit de la révolution.
[raside number= »3″ tag= »grèves »]