Il s’agissait d’un match d’analyse et d’observation comme tout le monde le sait et l’admet, qui a permis au coach national de faire jouer les nouveaux venus évoluant à l’étranger et largement attendus par le public tunisien ainsi que de faire tourner son effectif.
Deux facteurs ont somme toute gâché le spectacle. D’abord, la pluie qui ne s’est pas arrêtée de tomber une bonne partie de la journée du 23 mars 2018 rendant la pelouse du stade de Radès difficile pour les joueurs des deux équipes nationales, décourageant même une partie du public qui a évidemment fui le froid qui s’est abattu sur Tunis et ses banlieues.
Ce qui était un peu trop pour la rencontre Tunisie – Iran qui devait être la première d’une série de quatre rencontres avant la phase finale de la Coupe du monde 2018 en Russie (14 juin-15 juillet 2018), qui permettront au coach national, Nabil Mâaloul, de décider, tant au niveau des joueurs à sélectionner pour la team nationale qu’au niveau des corrections tactiques à apporter.
La rencontre – il faut le reconnaître- n’a pas été l’occasion de développer du grand jeu pour l’équipe tunisienne qui s’est contentée d’un 1-0 (Milad Mohammadi contre son camps 71′). Il faut du reste l’accepter étant donné qu’il s’agissait d’un matche d’analyse et d’observation comme tout le monde le sait et l’admet.
Défendre crânement leurs chances
Nabil Mâaloul a dans ce sens fait jouer les nouveaux venus qui évoluent à l’étranger (Srarfi, Bronn, Skhiri, Benalouane, Khaoui et Haddadi) largement attendus par le public tunisien, toujours à l’affût de nouveaux talents à l’approche de la compétition la plus prestigieuse du monde. Notamment avec des adversaires talentueux et coriaces qui vont crânement défendre leurs chances dans ce Groupe G. (Belgique, Panama et Angleterre).
En face, une équipe iranienne qui sans être un foudre de guerre est une équipe qui mérite d’être respectée, avec ses cinq participations à une phase finale de Coupe du monde. Elle l’a démontré d’ailleurs le 23 mars 2018 en créant par moments le danger. Mais surtout, comme cela lui a été demandé, de jouer un matche plein. En témoigne la hargne manifestée de temps à autre sur certaines actions.
La rencontre a été cela dit l’occasion, comme on s’y attendait, pour Nabil Mâaloul de faire tourner son effectif : 10 joueurs remplaçants ont participé à la rencontre. Avec sans doute des confirmations concernant certains joueurs et de moins bonnes appréciations pour d’autres.
Le coach tunisien, dont l’équipe doit rencontrer celle du Costa-Rica, le 27 mars 2018, en France, aura l’occasion de mieux fourbir ses armes afin d’être au plus près des objectifs qu’il s’est tracés.