La Haute commission centrale des négociations sociales du secteur privé s’est réunie le 30 mars, au siège du ministère des Affaires sociales, en présence de Noureddine Taboubi , secrétaire général de l’UGTT, Mohamed Trabelsi, ministre des Affaires sociale et Samir Majoul, président de l’UTICA.
D’après les déclarations accordées aux médias, les trois partenaires considèrent que concilier le droit aux augmentations salariales et les différentes pressions face auxquelles fait face l’entreprise est une équation pas facile à résoudre.
Pour Noureddine Taboubi, il faudrait mettre en place un modèle qui prenne en considération la situation des entreprises privées et ses employés. Le dialogue doit prendre en considération l’environnement de l’entreprise.
« La réussite de l’entreprise ne manquera pas d’impacter positivement les employés et les employeurs », fait-il savoir. C’est pourquoi, il est nécessaire de créer un contexte favorable à la productivité. », propose-t-il. Il a en outre annoncé que la Commission centrale des négociations sociales tiendra, le 6 avril, une réunion sur l’accord- cadre des négociations sociales sectorielles.
De son côté, Mohamed Trabelsi, ministre des Affaires sociales, a déclaré aux médias que l’objectif est d’aboutir à des solutions permettant, à la fois, de sauvegarder le pouvoir d’achat des travailleurs et qui prennent en considération les pressions exercées sur les entreprises.
Le président de l’UTICA a affirmé l’existence de plusieurs secteurs qui passent par une situation difficile et qui doivent renouer avec la croissance et créer de la richesse. Et d’ajouter que les entreprises subissent plusieurs pressions, notamment fiscales.
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