Le fondateur du parti du Mouvement « Tunisie en Avant », Abid Briki, a considéré que le problème principal de la Tunisie se manifeste par une crise de manque de ressources financières. Lors de son passage sur les ondes radiophoniques, il a formulé un certain nombre de propositions pour la mobilisation de l’argent loin de l’endettement et de la pression fiscale.
Le président du parti politique a considéré que cette crise ne permettra pas à la Tunisie d’avancer. Ainsi la Tunisie se trouve obligée de choisir entre l’augmentation de la pression fiscale, ce qui pourrait compliquer encore la situation ou recourir à l’endettement. Pour Abid Briki, la solution consiste à mobiliser des recettes financières intérieures sans recourir à l’endettement ni à la pression fiscale.
Ainsi, il a proposé la retenue à la source de 30% sur les salaires des responsables au gouvernement : président de la République, ministres, secrétaires d’Etat, gouverneurs et ambassadeurs. Tout en reconnaissant que cette méthode ne va pas mobiliser des sommes phénoménales, Abid Briki a affirmé que cette démarche incitera les Tunisiens à mieux accepter les sacrifices.
La deuxième étape d’après Abid Briki concerne les capitaux. Dans ce sens , il propose une imposition de 3% sur chaque personne ayant une somme d’argent de 150 mille dinars. Abid Briki a considéré qu’il faut en outre procéder à un rééchelonnement des sommes dues de la douane pour faciliter leur recouvrement. Raison pour laquelle, il propose de procéder également à un rééchelonnement des taxes municipales en supprimant les pénalités de retard.
Il a, en outre, fait remarquer, au sujet de la lutte contre la corruption, que parmi les personnes arrêtées, il y en a une qui doit la somme colossale de 550 millions de dinars à la douane, n’a remboursé que 50 millions de dinars ! Enfin, il a recommandé l’adoption rapide du projet de loi sur l’enrichissement illicite.
[raside number= »3″ tag= »abid briki »]