«La méprise démocratique tunisienne», tel est le titre du livre écrit par Bourguiba Ben Rejeb. Il s’agit d’un livre qui s’étale sur 120 pages, édité par Latrach éditions. L’auteur du livre est un professeur de l’enseignement supérieur et ancien collaborateur à différents journaux. A travers ce livre, il essaie de décortiquer le paysage politique de l’après 14 janvier 2011 et ne manque pas de pointer du doigt la classe politique responsable, selon sa vision, de l’échec politique et économique.
Dans son nouvel ouvrage, l’auteur procède à une lecture critique de l’expérience politique vécue par les Tunisiens, après le 14 janvier 2011. Au travers de son livre, l’auteur a évalué la situation de la Tunisie sans aucune prise de position. Il a démontré que ce qui se passe actuellement en Tunisie est le reflet de l’égoïsme de partie politique soucieuse de régler des comptes, au détriment de la recherche d’une solution à la crise du pays.
L’auteur de «La méprise démocratique tunisienne» considère qu’il a été possible de réaliser un certain nombre d’aquis et de faire un certain nombre de réalisations et faire un véritable changement après la révolution. Bourguiba Ben Rejeb considère que la démocratie a dévié de son chemin à cause du comportement de certains politiciens qui ont oublié les revendications de la révolution, à savoir le développement économique équitable.
Dans l’un des chapitres du livre, il revient sur la disparition du patriotisme auprès des jeunes après les élections. L’auteur accuse toute la classe politique de la droite et de la gauche. Ainsi, il considère que tout le monde doit en assumer la responsabilité. M. Ben Rejeb explique, entre autres, les raisons pour lesquelles, les Tunisiens ne sont pas enthousiastes quant aux affaires politiques. Expliquant le phénomène, il considère que cela est dû à une classe politique qui a oublié les problèmes des jeunes et suit l’accès au pouvoir.
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