Réformer les entreprises publiques ne veut pas dire les vendre, déclare le Chef du gouvernement Youssef Chahed, lors de l’ouverture du séminaire «L’entreprise publique en Tunisie : actualités, enjeux et perspectives», organisé par la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), aujourd’hui 3 mai, à Tunis.
Pour le Chef du gouvernement, l’importance et le poids des entreprises publiques au niveau social et économique sont des raisons de travailler à les sauver. Dans le même contexte, il a rappelé que les entreprises publiques font partie des axes de travail du gouvernement d’Union nationale.
Revenant sur la situation socio-économique en Tunisie, Youssef Chahed a déclaré que plusieurs réalisations ont été faites et de souligner que plusieurs décisions ont été prises et qui ont donné leurs fruits. A cet égard, il a rappelé qu’un certain nombre de pays ont levé la restriction du voyage sur la Tunisie comme l’Allemagne, le Royaume-Unis et les Pays-Bas. Le Chef du gouvernement a déclaré qu’il s’attend à une relance économique en 2018, notamment en matière d’exportation dans les secteurs du textile, de l’industrie manufacturière et de l’agriculture.
Le Chef du gouvernement a également affirmé qu’il est possible de dépasser le nombre de touristes atteint en 2010 cette année. Cependant, le dépassement de la crise ne se fait qu’à travers la résolution du problème des finances publiques. En ce sens, Youssef Chahed a affirmé par la même occasion qu’il a tenu à dire toute les vérités sur la situation économique et financière en Tunisie. «Les réformes majeures ne sont pas un choix, mais une obligation», lance-t-il.
Le Chef du gouvernement a affirmé que le gouvernement fera de son mieux pour continuer les réformes, sans hésitation et sans retard. Il a affirmé que les réformes majeures émanent de la conviction du gouvernement de leur efficacité et de leur importance. Youssef Chahed a démenti les rumeurs selon lesquelles les réformes majeures sont un dictat extérieur. D’après lui, il s’agit de réformes élaborées par des compétences tunisiennes dans le cadre d’un dialogue responsable.
La réforme a un coût, mais le coût de la non réforme est beaucoup plus élevé s’alarme le chef du gouvernement. Et d’appeler les Tunisiens au travail et à éviter les idéologies. Le gouvernement ne peut plus accorder de subventions aux entreprises publiques étant donné que les aides pour les entreprises publiques ont atteint 6.5 milliards de dinars.
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