Cela fait plus de 22 ans que la journée de la presse est célébrée chaque année le 3 mai. Cette année, elle sera consacrée à l’état des lieux de la liberté d’expression, sept ans après la révolution. Et comme disait Thomas Jefferson, le 3 ème président des Etats-Unis, en 1787 : “ S’il me fallait choisir un gouvernement sans journaux ou journaux sans gouvernement, j’opterais sans hésiter pour la seconde proposition.”
Le syndicat national des journalistes tunisiens tire la sonnette d’alarme sur les menaces qui pèsent sur la sécurité des journalistes et sur leur vie. Il a rappelé que depuis le début de l’année 2015, le nombre d’agressions contre les journalistes et les blogueurs est sujet d’inquiétude.
Néji Bghouri, président du SNJT, a déclaré lors d’un point de presse aujourd’hui que 7 ans après le 14 janvier des menaces pèsent toujours sur les journalistes tunisiens. Ce que révèle d’ailleurs le rapport annuel du syndicat en publiant: « Les agressions contre les journalistes ont doublé. Et parallèlement des licenciements abusifs ont été enregistrés. »
Quant au sort des deux journalistes, Sofiane Chourabi et Nadhir Ktari, disparus en Libye depuis le 8 septembre 2014, le mystère demeure entier.