Mohsen Nebti, membre du Conseil central du Front populaire chargé de la communication, revient sur la participation du Front populaire aux élections municipales en présentant ses points forts et ses points faibles, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com.
Mohsen Nebti a déclaré que le Font populaire a su garder son poids électoral. D’après les données récoltées par les observateurs du Front populaire, des sondages d’opinion et les données préliminaires de l’ISIE, le Front populaire se positionne en troisième position après le Mouvement Ennahdha et Nidaa Tounes.
Notre interlocuteur a rappelé que le Front populaire a présenté des listes électorales dans 120 circonscriptions municipales alors que le nombre total des circonscriptions est de l’ordre de 350. « Dans toutes les 120 circonscriptions nous avons pu remporter des sièges », se félicite-t-il avant d’indiquer que dans un certain nombre de circonscriptions municipales, le Front populaire a pu se positionner en première position, affirme-t-il.
Seul regret, d’après Mohsen Nebti, le Front populaire aurait dû participer à toutes les circonscriptions : «Si le Front populaire s’était mobilisé dans toutes les circonscriptions, il aurait même pu concurrencer Nidaa Tounes pour la deuxième place», indique-t-il. De même, il a regretté le fait que le Front populaire n’ait pas impliqué les indépendants dans ses listes électorales. «D’ailleurs, les indépendants ont été plus capables que les partis politiques de remporter des voix et attirer les électeurs. Le point fort du mouvement Ennahdha c’est qu’il a su impliquer les indépendants», considère-t-il.
Pour le Front populaire, le faible taux de participation au vote est une forme de sanction pour les partis de la coalition gouvernementale. «Il ne tient qu’aux partis de l’opposition de rallier les voix qui ne se sont pas exprimées en proposant une alternative sérieuse», estime-t-il.
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