Dans le cadre de la Semaine de l’Europe, du 08 au 13 mai 2018, un cocktail diplomatique a été organisé le 9 mai au Musée de Carthage afin de fêter l’Europe tout en célébrant le partenariat stratégique entre la Tunisie et l’Union européenne.
A l’occasion de la Journée de l’Europe, célébrée le 9 mai de chaque année dans le monde entier, Patrice Bergamini, Ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne en Tunisie a exprimé sa fierté de faire partie de l’aventure que vivent la Tunisie et l’UE. Il s’agit d’une belle histoire commune et d’une nouvelle page de l’histoire de la Méditerranée pour les générations futures.
De ce fiat, il a souligné que la Tunisie est devenue, depuis sept ans, maîtresse de son destin en choisissant les mêmes valeurs que l’Europe, dont la démocratie, la dignité et la liberté. C’est pour cette raison qu’elle a choisi l‘Europe comme partenaire stratégique.
Quant à elle, l’UE appuie cette synergie avec la Tunisie. Et le choix de ce pays comme partenaire stratégique est, selon ses propos, un choix judicieux, juste et loin d’être neutre. Sachant qu’il existe d’autres pays aussi stratégiques mais qui ne bénéficient pas des appuis internationaux pareils.
Participant à cette manifestation de grande envergure internationale, Ghazi Jeribi, ministre de la Justice , a annoncé que les Tunisiens considèrent cette journée symbolique comme un signe d’union, de démocratie et de paix.
Tunisie-Union européenne, une coopération consolidée davantage
Par ailleurs, il a évoqué les moments phares de la coopération consolidée entre les deux parties, affirmant que la Tunisie était le premier pays de la rive sud de la Méditerranée ayant signé un Accord d’Association avec l’UE.
Et d’ajouter que son engagement est resté entier faisant de la promotion des liens historiques une composante indispensable de la politique extérieure de la Tunisie. « Ce cadre de coopération stratégique a été renforcé en 2012 par un Partenariat Privilégié. La Tunisie bénéficie, ainsi, de l’instrument européen du voisinage permettant de la soutenir dans la mise en œuvre des réformes politiques, économiques et sociales ».
M. Jeribi a, également, affirmé que la coopération bilatérale a connu une avancée particulière avec l’implication de la société civile dans la mise en place de ce processus. Dans ce sens, l’Europe a été, à plusieurs reprises, un acteur porteur de visions pour qu’elle devienne partenaire clé.
En outre, il a mis l’accent sur l’appui de l’UE au processus de mise en œuvre du principe constitutionnel et son soutien à la défense de la justice et du système pénitentiaire. « Le programme d’appui à la réforme de la justice financé par l’UE est actuellement à sa troisième génération. Il a permis d’accélérer le processus de réforme pour hisser le système tunisien au niveau des pratiques internationales. Il a permis, aussi, d’impliquer les professionnels de toutes les branches de la justice et du système pénitentiaire. L’objectif commun étant de garantir une justice indépendante, et ce, via la mise en place d’un système pénitentiaire moderne, respectueux et conforme aux standards internationaux », conclut-il.