Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, a adressé un message au président de la République Béji Caïd Essebsi afin « qu’il cesse de protéger les islamistes et qu’il intervienne avant qu’il ne soit trop tard ».
Elle a dressé un état des lieux de la situation politique, lors d’une conférence de presse, tenue aujourd’hui, durant laquelle elle accuse directement le mouvement Ennahdha « d’avoir affaibli les institutions de l’Etat et d’avoir l’intention de vendre le pays au plus offrant, aux Turcs en particulier.”
Tout comme elle rappelle d’avoir déposé une plainte en date du 19 décembre 2017 contre le mouvement Ennahdha l’accusant d’avoir encouragé l’envoi des jeunes dans les zones de tension et de leur radicalisation. Elle a également souligné qu’il existe des témoignages accablants de jeunes partis en Syrie qui le prouvent. « La dissolution du mouvement Ennahdha est plus que nécessaire, car c’est une branche des Frères musulmans », assène-t-elle.
Mme Moussi tire la sonnette d’alarme en lançant un appel aux trois présidents « de prendre les mesures nécessaires contre le mouvement Ennahdha », en déclarant: « Si vous ne faites rien, cela veut dire que vous êtes complices. Et l’Histoire ne vous le pardonnera pas. Il est temps de se ressaisir car la patrie doit passer avant tout, malgré les intimidations et les pressions ».
Elle envoie un dernier message au Chef de l’Etat Béji Caïd Essebsi lui demandant de tenir ses promesses avant qu’il ne soit trop tard. Idem pour les dirigeants du parti Nidaa Tounes, à savoir les dirigeants destouriens ou les anciens RCDistes.
La publication de cet article est une excellente preuve de liberté et de conscience de l’Economiste Maghrébin. Bravo Nadia Dejoui pour votre courage