Et la patience fut. Béni soit Ramadan, « Bourikta ya Ramadhan » au moment même où le feu est partout et que la Umma est assise sur des braises.
« Bourikta ya Ramadhan » alors qu’Américains et Israéliens s’apprêtent à se faire du farsi ; du pain bénit pour les Mollahs de Téhéran qui promettent de farcir les sionistes arrogants et leur marionnette américaine ; « Bourikta ya Ramadhan », depuis le temps que la communauté des croyants parle de se rendre au Dôme du Rocher pour prier ; « Bourikta ya Ramadhan », ce n’est pas demain qu’on ira à Al Qods ; c’est le temps des invocations ; « Bourikta ya Ramadhan », Dieu ne veut plus entendre, et il n’y a pas de pire punition ; « Bourikta ya Ramadhan », je ne savais pas que le Prophète Mohamed, que le salut de Dieu soit sur lui, avait fermement déconseillé aux croyants de faire la prière d’Ettarawih en groupe à la mosquée, et recommandé au contraire qu’elle se fasse en individuel chez soi ; « Bourikta ya Ramadhan » où quand le facultatif devient obligatoire ; « Bourikta ya Ramadhan », on islamise en catimini ; « Bourikta ya Ramadhan », ou le récit poignant des désillusions d’une nation ; « Bourikta ya Ramadhan », le jour on fait la queue pour un ventre avide, le soir on fait acte de pénitence et de repentance pour mieux recommencer ; « Bourikta ya Ramadhan », les mosquées se remplissent pour mieux se vider le temps d’un au revoir ; béni soit Ramadan, le mal est en nous !