La Tunisie bénéficiera d’un prêt d’investissement d’un montant de 100 millions de dollars, afin d’accompagner le gouvernement tunisien dans ses efforts pour améliorer la qualité de l’enseignement primaire et accroître l’accès à l’enseignement préscolaire dans les régions défavorisées, affirme la Banque mondiale, dans un communiqué rendu public, hier 23 mai.
La Banque mondiale considère que «l’investissement permettra d’accroître l’efficacité des enseignants et des chefs d’établissement; et d’élargir l’accès à l’enseignement préscolaire; et améliorer les conditions d’apprentissage au primaire dans les délégations ciblées.» Selon les estimations de la Banque mondiale, plus d’un million d’enfants vont bénéficier du projet.
Par ailleurs, selon la même source, les corps des enseignant et des chefs d’établissement auront les moyens de travailler de concert pour améliorer les résultats des élèves et d’autres aspects de la qualité de l’éducation. «Le ministère devrait être plus apte à évaluer les apprentissages dans les écoles primaires dans le but d’identifier les écoles non performantes et les élèves à risque et de trouver des solutions à ces problèmes: c’est un point de départ crucial si l’on veut améliorer le système éducatif et veiller à ne laisser personne à la traîne.»
La Banque mondiale cible 1 144 000 élèves tunisiens
Le projet devrait bénéficier directement à près de 1 144 000 élèves dans les établissements primaires et préscolaires publics, 64 000 enseignants du primaire, par le biais d’une meilleure offre de perfectionnement professionnel, 5 360 directeurs et directeurs adjoints d’écoles primaires, 615 inspecteurs pédagogiques et 850 conseillers pédagogiques.
Ce prêt, dont les répercussions semblent être globales et touchent les différents intervenants dans le domaine de l’enseignement, intervient à un moment où la Tunisie est en plein chantier de réforme de l’Education. Une réforme qui se fait en partenariat entre le ministère de l’Education, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et l’Institut arabe des droits de l’Homme. Par ailleurs, les travaux de la réforme de l’éducation n’ont pas encore abouti à un résultat définitif et ce malgré le livre blanc sur la réforme de l’Education édité par le ministère concerné.