Face à un Portugal, champion d’Europe en titre, les Tunisiens ont été capables de revenir au score. Le coach Maaloul et toute l’équipe technique peuvent être satisfaits, même s’ils savent qu’il ne s’agit là que de rencontres amicales.
Le Portugal n’est pas une petite équipe. Un sparring- partner de luxe. Mais plutôt un sérieux prétendant à la prochaine Coupe du monde de football qui s’ouvre à la mi-juin en Russie. Le Portugal est détenteur du reste du dernier trophée européen.
Autant dire que la rencontre, ne serait-ce qu’en amical, avec la sélection portugaise , du lundi 28 mai 2018, est loin d’être un non- événement. Même si également la star du Réal Madrid, Christiano Ronaldo, était –pour des raisons évidentes- absente.
Autant dire également que le team national avait là les moyens de voir plus clair avec une équipe appartenant à l’élite mondiale comme ses adversaires du Groupe G, l’Angleterre et la Belgique.
Le Portugal trouvait son compte aussi avec une Tunisie dont le football peut se rapprocher un tant soit peu du Maroc, qui sera un de ses adversaires dans le Groupe B, avec l’Espagne et l’Iran.
Avec un score nul de 2-2, le onze tunisien n’a pas sans doute démérité. Surtout qu’il a été bien dominé au cours d’une bonne partie de la première mi-temps par une équipe portugaise qui jouait à domicile, dans le stade municipal de Braga.
Et qu’il est revenu au score après un 2-0 qui a donné l’impression que le Portugal allait faire une bouchée d’une équipe arabe et africaine qui a montré nombre de lacunes dans la défense.
Ali Maaloul et Fakherredine Ben Youssef, rentrés en cours de jeu, sont-ils à l’origine du renversement de la vapeur? Ils ont joué pour beaucoup du reste grâce à une vivacité et un esprit combatif dont l’équipe de Tunisie a bien besoin.
Un coaching fructueux
Quoi qu’il en soit le coaching de Néjib Maaloul a été, encore une fois, bien fructueux. On se souvient que, au cours du match contre le Congo démocratique, le changement qui a permis à Badri de rentrer dans le jeu a favorisé un retour en force après un score de 2-0. La rencontre, qui s’est déroulée le 5 septembre 2017, s’est terminée par un nul (2-2) et a sonné le glas de l’équipe congolaise.
Nul doute que la Tunisie est, côté matchs amicaux, sur une bonne lancée, avec deux victoires, face à l’Iran (1-0) et face au Costa Rica (1-0). Le coach Maaloul et toute l’équipe technique peuvent être satisfaits, même s’ils savent qu’il ne s’agit là que de rencontres amicales.
Des rencontres faites pour corriger le tir. Le match contre le Portugal n’a pas manqué de confirmer des options, mais aussi de montrer qu’il faut revoir et de corriger des failles et des défaillances. Ils auront l’occasion, le 9 juin 2018, de se faire encore une meilleure idée du travail à accomplir avec un match face à une sélection de grand gabarit. A savoir l’Espagne.
En attendant les Tunisiens, comme disent les Anglais qui seront notre premier adversaire, le lundi 18 juin 2018, ne peuvent que se croiser les doigts.
Les matchs de préparation
- Tunisie – Turquie : 1er juin à 20h15 sur Watania 1
- Tunisie – Espagne : 9 juin à 20h45 sur Watania 1
Les matchs de Coupe du Monde
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Tunisie – Angleterre : 18 juin à 20h00 sur BeIN et TF1
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Belgique – Tunisie : 23 juin à 14h00 sur BeIN
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Panama – Tunisie : 28 juin à 20h00 sur BeIN