Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Samir Cheffi, chargé des associations et des évènements culturels, a affirmé que le gouvernement Chahed connaît une crise sans précédent, lors d’une intervention sur les ondes radiophoniques.
Pour lui, il s’agit d’une crise politique sévère. Face à cette crise, l’UGTT fait de son mieux pour établir le diagnostic afin de trouver une solution capable de débloquer la situation, dit-il. Dans le même contexte, il a affirmé que l’UGTT n’est pas concernée ni de près et ni de loin par le pouvoir.
Samir Cheffi : la crise est politique et sociale
Samir Cheffi a considéré que la crise a d’autres facettes, à l’instar de la faible mobilisation des jeunes pour les élections municipales. Le boycott de la jeunesse aux élections municipales est le signe d’une double crise sociale et politique à la fois. La classe politique devrait se montrer plus réceptive aux messages de la jeunesse et ce d’autant plus que les jeunes représentent globalement 62% de la population, argumente-t-il.
Sur un autre volet, dans une autre déclaration, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Slaheddine Selmi, chargé des établissements publics, a affirmé que les griefs entre l’UGTT et le Chef du gouvernement Youssef Chahed tournent autour du déblocage d’un certain nombre de dossiers. « L’UGTT n’a aucun problème avec Youssef Chahed, » affirme-t-il. Pour lui, le gouvernement ne semble pas concerné par un certain nombre de dossiers cruciaux, à l’instar des caisses sociales. Et d’avancer que le gouvernement n’a pas pris en considération les recommandations de la centrale syndicale et a mené la réforme unilatéralement.
Il convient de rappeler que le secrétaire général de la centrale ouvrière a déclaré ne plus être concerné par le document de l’Accord de Carthage II depuis sa récente suspension.
[raside number= »3″ tag= »ugtt »]