D’une rencontre à l’autre tout le monde aperçoit les améliorations de l’équipe nationale de football. Même si des failles existent. C’est là du reste le propre des matchs amicaux qui servent à corriger ce qui va mal ou moins bien.
Une fin en queue de poisson. Comment qualifier autrement la fin de la rencontre amicale qui a opposé, le 1 er juin 2018, l’équipe nationale tunisienne de football face à une équipe turque qui n’a pas donné l’impression d’être au top.
La pelouse du stade de Genève a été envahie par un public turc nombreux et qui semble avoir une dent contre certains –du moins- des joueurs de son pays. En témoigne la dispute, ou ce qui peut lui ressembler, entre un supporter et le joueur d’Everton Cenk Tsoun, à la 59 ème minute. L’arbitre suisse San Fadayi a sorti alors le carton rouge.
Un arbitre qui n’a pas également donné l’impression d’être lui-même au top. Il a offert un pénalty imaginaire (28 ème minute) à l’équipe turque et privé Anis Badri de deux coups franc. Le premier coup franc pouvait même donner lieu, vu la position du joueur à la limite des 18 yards, à un penalty.
Côté score, les Tunisiens n’ont pas perdu. La victoire était du reste à la portée. Une erreur de placement a coûté très cher à une équipe tunisienne (89 ème minute) avec le but d’égalisation turc.
Equipe nationale : le Team prend forme
L’équipe nationale tunisienne de football a réussi à revenir au score après le penalty cité plus haut. En marquant un premier but par Anis Badri (55 ème minute), qui a émergé du lot, et un second but de Ferjani Sassi (78 ème minute). Ce qui dénote d’une rage de vaincre certaine.
D’une manière générale, l’équipe, et bien au-delà du score (2-2), on ne peut que remarquer qu’un Team prend forme. Tout le monde se rend compte que la mayonnaise prend avec une ossature autour d’une poignée de joueurs qui ont pour nom Ben Youssef, Seliti, Badr, Khaoui, Sekhiri, Hassan, Mâaloul (Ali),…
Certains ont deviné les 23 joueurs qui feront partie de la fameuse liste officielle des joueurs qui participeront à la phase finale de la Coupe du monde de football Russie 2018. On apprend, à ce propos, qu’après Ahmed Akaichi, c’est Wael Belarbi qui ne fera pas partie de cette liste. Avec un retour de Wahbi Khazri.
D’une rencontre à l’autre tout le monde aperçoit les améliorations. Même si des failles existent. C’est là du reste le propre des matchs amicaux qui servent à corriger ce qui va mal ou moins bien.
Le coach Nébil Mâaloul ne s’est pas du reste privé en faisant pas moins de cinq changements de joueurs (Ben Amor, Serrarfi, Khélifa, Nueguez et Châalani) en cours de jeu. Opérant des changements en fonction des phases de jeu de la rencontre et du comportement de l’adversaire.
Parions que le coach national aura après la rencontre du 9 juin 2018 face à l’Espagne, le dernier rendez-vous amical, l’occasion de boucler le dossier.