Le Secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, et le président de l’Utica Samir Majoul ont assisté à Genève au Congrès de l’Organisation Internationale du Travail, en marge de la Conférence internationale du Travail dans la journée du 4 juin.
Tout comme chacun d’eux s’est entretenu avec Guy Ryder, Directeur général de l’OIT. Les discussions ont porté sur l’innovation du travail et la coopération entre les trois organisations.
De son côté, le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder, a appelé à prendre des mesures d’urgence pour combattre les causes économiques profondes du travail des enfants, soulignant qu’il faut s’intéresser non seulement aux chaînes d’approvisionnement mondiales, mais aussi au travail non rémunéré dans les exploitations agricoles familiales.
« L’enjeu ne concerne pas seulement les vêtements, le tabac et le cacao commercialisés à l’échelle mondiale, il concerne aussi les marchés locaux du sorgho, du millet et des briques. Il s’agit également du travail domestique », a-t-il déclaré.
Majoul et Taboubi écourtent leur visite
Cependant, Noureddine Taboubi et Samir Majoul ont dû écourter leur visite de 24h, en raison du récent naufrage survenu non loin de l’île de Kerkennah.
L’événement organisé à Genève marque le 20e anniversaire de la Marche mondiale contre le travail des enfants.
Rappelons qu’en juin 1998, la marche mondiale contre le travail des enfants a connu son apothéose avec des centaines de marcheurs, y compris des enfants, qui sont montés sur scène à la Conférence internationale du Travail, où les délégués préparaient le terrain pour l’adoption en 1999 de la convention n° 182 de l’OIT sur «l’élimination des pires formes de travail des enfants» .
Cette année, la Journée mondiale contre le travail des enfants cherche aussi à promouvoir la sécurité et la santé des jeunes travailleurs. Il est à noter que selon le dernier rapport de l’Organisation internationale du travail, le chômage devrait diminuer, passant de 11,7% en 2017 à 11,5% en 2018. Et parallèlement, le nombre de chômeurs demeure stable à 8,7 millions, dans un contexte de forte croissance de la main-d’œuvre.