A quelque dix jours du match face à l’Angleterre, la Tunisie a réussi une bonne prestation. Les joueurs ont donné une impression d’être rentrés de plain-pied dans la phase finale de la Coupe du monde de Russie 2018.
Tout le monde savait bien que la rencontre allait être difficile. L’adversaire n’est-il pas un sérieux prétendant au titre? L’Espagne, championne du monde en 2010, était venue au stade de Krasnodar, dans le sud de la Russie, avec, de surcroit, pratiquement tous ses joueurs.
La Roja, fidèle à ses habitudes, a montré tout son jeu. Avec sa grande possession du ballon (67%), ses passes bien ajustées et ses triangulations à n’en plus finir. Ce qui a permis aux Tunisiens de vivre à l’heure de l’élite mondiale du football. Un bon entrainement avant de rencontrer l’Angleterre et la Belgique.
Mais, le score ne reflète pas la réalité du match (0-1). Car, la grande Espagne était somme toute prenable. Meilleure au cours de la première mi-temps, l’équipe nationale a eu de belles occasions qu’il fallait du reste concrétiser. A la 11éme minute, à la 16ème, 18ème, à la 33ème et à la 79ème, Ferjani Sassi, Sliti et Ben Amor pouvaient marquer. Et donner à la rencontre une autre tournure.
Un match marqué par une défense plus soudée
Ce qui ne veut pas dire que les Espagnols ne se sont pas faits dangereux. Loin s’en faut. Outre le but d’Aspas à la 83ème minute, Rodrigo (20ème), Ramos (21ème), Alcantara (43ème), Silva (58ème) et Costa (63ème) se sont faits particulièrement percutants.
Cela dit, la rencontre a été largement ouverte; ce qui a permis aux quelque 30 000 spectateurs du stade de Krasnodar, de construction récente (2013), de passer une belle soirée.
C’était le cas d’ailleurs des nombreux téléspectateurs tunisiens qui ont vu évoluer une équipe nationale en meilleur état par rapport aux précédents matchs amicaux (face au Costa Rica, à l’Iran et à la Turquie), avec notamment une défense plus soudée (malgré le but).
Une défense qui a souvent fait appel au concours des attaquants. A l’image de Naïm Sliti et de Fakhreddine Ben Youssef qui sont venus souvent prêter main forte à la défense devant le gardien Aymen Mathlouthi qui n’a pas eu, grosso modo, à souffrir.
Le coach Nabil Maâloul, qui a opéré cinq changements, a sans doute bien observé le rendement des uns et des autres et s’est fait une idée des choix qu’il se doit d’adopter pour la rencontre face à l’Angleterre qui est le premier adversaire de la Tunisie au cours du mondial, le 18 juin 2018.
A quelque dix jours du match face à l’Angleterre, la Tunisie a réussi une bonne prestation. Les joueurs ont donné une impression d’être rentrés de plain-pied dans la phase finale de la Coupe du monde de Russie 2018.
Ne dit-on pas que l’équipe de Tunisie fonctionne comme le diesel : plus elle joue et mieux elle progresse?
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