Nidaa Tounes a fêté ses six ans d’existence dans la journée du samedi 16 juin. Une occasion au cours de laquelle son directeur exécutif, Hafedh Caïd Essebsi, a mentionné sur sa page Facebook que son parti demeure le pilier de l’équilibre politique dans le cadre du rassemblement des forces nationales démocratiques.
Evoquant les campagnes de dénigrement affectant de près ou de loin le parti, il a souligné dans ce contexte que le parti est solide et intouchable face à toute intention de déstabilisation. Il précise à cet effet: « Notre objectif est d’œuvrer pour l’intérêt du pays contrairement à d’autres partis qui placent leurs propres intérêts au lieu de celui de la patrie. » Il a également ajouté que son parti continue d’assumer la responsabilité de l’échec gouvernemental indépendamment des décisions du pouvoir exécutif.
Evoquant le résultat des élections municipales, il poursuit: « Nidaa Tounes a réussi les élections municipales, prouvant ainsi que le parti demeurera toujours l’axe central de l’équilibre politique. »
La tenue du congrès électif du parti Nidaa Tounes prochainement
Hafedh Caïd Essebsi a conclu que Nidaa Tounes sortira gagnant et uni de cette étape décisive, malgré les obstacles auxquels le parti est confronté et appelle à l’organisation du prochain congrès électif.
Rappelons que depuis quelques jours, la guerre entre le directeur exécutif du parti et le chef du gouvernement Youssef Chahed est lancée. Au terme d’une bataille qui s’est étalée sur plusieurs semaines, l’offensive de Hafedh Caïd Essebsi a visé à destituer le chef du gouvernement d’une part. Tandis que d’autre part, Youssef Chahed a accusé directement le directeur exécutif de Nidaa Tounes dont il est issu, d’avoir créé à la fois une instabilité politique et gouvernementale et par- dessus tout d’avoir divisé les Nidéistes.
Ce dénouement survient après que certains signataires de l’Accord de Carthage 2, notamment Nidaa Tounes et l’UGTT, eurent suggéré la destitution de Youssef Chahed.
La pomme de discorde n’a servi qu’à diviser une fois de plus les Tunisiens, entre ceux qui sont en faveur du maintien du chef du gouvernement à son poste et ceux qui sont pour son remplacement.