Le président de l’UTICA, Samir Majoul, accompagné par la délégation du Bureau exécutif de la centrale patronale, s’est entretenu avec Nourredine Taboubi, le secrétaire général de l’UGTT pour discuter de la situation socio-économique.
Il a été souligné au cours de cette réunion la nécessité de mettre en place des réformes évoquées d’ores et déjà dans le document de l’Accord de Carthage 2. Tout comme, il a évoqué la question du remaniement dans les ministères à caractère économique, en les renforçant par les meilleures compétences.
En ce qui concerne la question du changement du chef du gouvernement, le bureau de la centrale patronale a précisé que cette décision relève de la compétence du Président de la République.
L’UTICA et l’UGTT pour un changement des ministres du secteur économique
Il est à noter que l’UGTT a soumis un document de 70 pages à la commission technique issue des signataires de l’Accord. Plus de 50% du contenu du draft sont des propositions de la centrale syndicale. Or, la nouveauté de l’Accord de Carthage 2, c’est qu’il contient des mesures concrètes et applicables, fixées à long terme, ce qui facilite l’évaluation de la réalisation des mesures, contrairement au premier Accord de Carthage.
Cela dit, la grande question est de savoir si le maintien du chef du gouvernement Youssef Chahed ou sa destitution sera remis sur le tapis. Il est clair que la mésentente entre les signataires de l’Accord de Carthage se ressent de plus en plus.
D’ailleurs, les signataires de l’Accord de Carthage 2 se sont mis d’accord sur 63 points, à l’exception du dernier, à savoir : le maintien ou non du chef du gouvernement Youssef Chahed.
Si pour eux, le problème principal réside dans le dernier point- le départ de Chahed ou son maintien-, le plus important est cependant de sortir le pays de l’impasse économique dans laquelle il se trouve.