Auditionné par la Commission de la sécurité et de la défense à l’ARP, Ghazi Jeribi, ministre de la Justice et ministre par intérim de l’Intérieur, est revenu sur les nouvelles nominations des cadres sécuritaires au ministère de l’Intérieur.
Le ministre a nié l’existence d’une quelconque pression de la part de partis politiques en faveur de certaines nominations pour les postes responsables sécuritaires, en affirmant: « Aucune pression subie de quelconque parti politique ».
Il a poursuivi: » Il s’agit des dernières affectations à l’issue des propositions des directeurs centraux du ministère qui connaissent aussi bien le département et avaient connaissance du terrain ». Il a également ajouté que le ministère de l’Intérieur demeure une institution tout en poursuivant: « Nous sommes neutres, comme l’institution militaire ».
Ghazi Jeribi: « Najem Gharsalli fait l’objet de poursuites »
Même si le limogeage de Lotfi Brahem est lié en partie à l’ultimatum lancé par le chef du gouvernement dans l’affaire Najem Gharsalli, accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat, les raisons de son limogeage n’ont pas été élucidées au cours de cette audition.
Rappelons qu’à un moment donné Lotfi Brahem était revenu sur l’ultimatum de 48h en soulignant dans une déclaration récente: » Ordre a été donné par la justice à la brigade centrale de la Garde nationale uniquement pour contacter le concerné chez lui ou chez ses proches. Il n’y a jamais eu de mandat d’amener à son encontre. Les unités sécuritaires ont fait leur travail comme il se doit ».
Durant la même journée, Yassine Ayari, député pour les élections législatives partielles en Allemagne, s’est adressé au ministre de la Justice à propos de sa montre de marque. Selon certains médias, le ministre Ghazi Jeribi aurait chargé son avocat de porter plainte pour les insinuations diffamatoires du député.