Samir Majoul, président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), a été élu membre du bureau exécutif de la Chambre de commerce franco-arabe lors de la séance plénière ordinaire de son conseil d’administration tenue le mercredi 27 juin 2018 à Paris.
La Chambre de commerce franco-arabe, est une assemblée consulaire mixte et paritaire dont l’objet est de favoriser et de développer les relations commerciales et la coopération industrielle, financière, touristique et agricole entre les opérateurs économiques français et arabes. L’adhésion à la chambre est ouverte, notamment aux entreprises industrielles et commerciales, aux banques, aux professions libérales, aux chambres de commerce et aux organisations patronales de France et des pays arabes.
Conformément aux statuts de la Chambre, le Président est de nationalité française et le Secrétaire Général, responsable de l’exécutif de la Chambre est de nationalité d’un pays arabe. Les membres du Conseil d’Administration sont élus paritairement par l’Assemblée Générale Ordinaire.
Samir Majoul participe à une rencontre organisée par la BERD sur la Tunisie
Sur un autre plan, Samir Majoul a participé, le 26 juin 2018 à Bruxelles, à un «Policy Lunch» sur la Tunisie organisé conjointement par la BERD avec la Commission Européenne.
A l’occasion de cette rencontre un panel, organisé au siège de la BERD, a permis notamment d’avoir un échange franc sur les priorités des réformes et les opportunités d’investissement en Tunisie.
Le président de l’UTICA a mis en relief la résilience de l’Economie Nationale malgré les difficultés et ce, grâce notamment à la dynamique du secteur privé qui a toujours été présent durant toutes ces dernières années post-révolution.
M. Majoul a ensuite présenté les atouts économiques de la Tunisie qui dispose toujours d’une économie compétitive favorable aux IDE, grâce notamment à sa position géostratégique et son ouverture sur l’extérieur, à une législation incitative et à une main-d’œuvre qualifiée.
Abordant le volet des réformes, le président de l’UTICA a souligné qu’il reste encore des réformes économiques structurelles à mettre en œuvre, notamment celles relatives à la réforme des caisses sociales, de l’administration, du système de compensation, des entreprises publiques, de la fiscalité, du système Bancaire et de la réglementation de change.
M. Majoul a ensuite présenté les propositions de l’UTICA pour surmonter la crise économique que traverse le pays. Il a, à ce propos, souhaité notamment la mise en place d’un environnement économique et social adéquat, d’une fiscalité de croissance et d’une infrastructure portuaire compétitive.
Il a aussi souligné la nécessité de lutter sans limites contre l’économie informelle et mis en relief l’importance d’une concertation sans faille entre les pouvoirs publics et les partenaires sociaux.
Le président de l’UTICA a conclu sa présentation en affirmant que la Tunisie est certes un petit pays avec peu de ressources naturelles, mais qui a bâti toute sa réputation sur le savoir, la culture et l’émancipation de la femme.