« Nous devons appeler à croire à la Tunisie, à son exception démocratique et à y investir. Car le potentiel existe toujours dans ce pays », affirme Mehdi Jomâa, le fondateur du parti Al-Badil Ettounsi et ancien chef du gouvernement, lors de la première conférence mondiale de haut niveau des chefs de l’antiterrorisme des Nations Unies, dernièrement.
Dans le même contexte, il n’a pas manqué d’afficher son optimisme pour l’avenir de la Tunisie malgré sa crise économique et politique. Pour lui, il n’existe qu’une seule solution, la mise en place des réformes et le maintien de la sécurité et l’éducation. Revenant sur le sujet de l’extrémisme violent, Mehdi Jomaa a souligné lors de son intervention l’importance du renforcement d’une action globale visant la prévention de l’extrémisme violent, en engageant les jeunes et en évitant la mauvaise utilisation des nouvelles technologies et de l’internet par les terroristes.
Mehdi Jomâa multiplie les rencontres avec des personnalités politiques internationales
Mehdi Jomâa a eu l’occasion de rencontrer plusieurs personnalités éminentes : le secrétaire général des Nations-Unies António Guterres et des hauts officiers de l’ONU, entre autres M. Vladimir Voronkov, Secrétaire général adjoint du Bureau du contre-terrorisme, Nations Unies, Jo Bourne, Chef de l’éducation, Division des programmes, UNICEF et les représentations permanentes du Canada, Norvège, Portugal, et Sri Lanka.
Il convient de rappeler que Mehdi Jomaa a commencé une tournée d’activités à l’échelle internationale la semaine dernière. Il a participé au Sommet de la Démocratie à Copenhague, où il a rencontré plusieurs personnalités tel que Joe Biden l’Ex-Vice Président des Etats Unis, José María Aznar, l’Ex-Président du gouvernement d’Espagne, Felipe Calderón, l’Ex-Président du Mexique et Stephen Harper, Premier ministre du Canada.
Pour rappel, l’ancien chef du gouvernement a été victime d’une campagne de dénigrement et de rumeurs à son encontre sur les réseaux sociaux, suite à laquelle il a déposé une plainte devant la justice.