Avec des passes bien précises, des triangulations bien adroites et un meilleur engagement des joueurs, l’équipe s’est mieux comportée. Les joueurs étaient-ils libérés du fait qu’il n’y avait pas de vrais enjeux : l’équipe tunisienne avait fini, pour ainsi dire, son Mondial? Le repos de cinq jours entre la rencontre contre la Belgique et celle du Panama (du 23 au 28 juin 2018) a-t-il fait son effet? Les changements (6 au total) opérés par le coach dans la structure de l’équipe ont-ils porté leur fruit?
La Tunisie a gagné son dernier match face au Panama dans cette édition 2018 de la Coupe du Monde. La victoire est –on ne peut que s’en réjouir- la seconde dans une Coupe du monde. La dernière en date était évidement face au Mexique en 1978, en Argentine.
Le public tunisien n’est pas pour autant satisfait. La Tunisie n’a pas réussi sa mission avec deux défaites cuisantes contre l’Angleterre (1-2) et face à la Belgique (2-5). Et tout le monde est resté, de ce fait, en Tunisie sur une note très négative.
Les résultats des rencontres préparatoires face au Costa Rica, à l’Iran, à la Turquie, au Portugal et à l’Espagne ont-elles menti sur la valeur de l’équipe nationale? Le coach Nabil Maaloul a-t-il par ses déclarations grossi le trait? Et la presse en tout ça : n’a-telle pas rêvé à son tour et fait rêver?
A l’heure des bilans, il faut le reconnaître : tout le monde a eu sa part de responsabilité. Et le résultat face au Panama (2-1) ne doit pas nous faire oublier que les choses ne vont pas évidement pour le mieux dans cette équipe de Tunisie.
Car, et pour revenir au match du 28 juin 2018, force est de constater que le Panama figure parmi les équipes les plus faibles du Mondial 2018. En témoigne ses résultats : il a été battu par la Belgique (3-0) et face à l’Angleterre (6-1).
Cela dit, cela s’est vu au cours de la rencontre face à la Tunisie. Contrairement aux rencontres face à l’Angleterre et à la Belgique, l’entame du match a été prometteuse : à la 5ème minute, à la 6ème minute, puis à la 11ème minute et à la 15ème minute, la Tunisie est allée courageusement à l’assaut de la forteresse panaméenne.
Payés rubis sur l’ongle
A la 15ème minute, la Tunisie était à 60% de possession de balle. Et les Khazri, Sliti et Meriah n’avaient pas démérité en tentant d’inscrire un but. L’équipe carburait bien mieux que face aux deux précédents matchs (Angleterre et Belgique).
Avec des passes bien précises, des triangulations bien adroites et un meilleur engagement des joueurs, l’équipe s’est mieux comportée. Les joueurs étaient-ils libérés du fait qu’il n’y avait pas de vrais enjeux : l’équipe tunisienne avait fini, pour ainsi dire, son Mondial ? Le repos de cinq jours entre la rencontre contre la Belgique et celle du Panama (du 23 au 28 juin 2018) a-t-il fait son effet ? Les changements (6 au total) opérés par le coach dans la structure de l’équipe ont-ils donné leur fruit ?
Les techniciens feront le moment venu les constats qu’il faut. Et devront faire les corrections nécessaires d’un vécu qui a somme toute bien déçu. Car, si la Tunisie a bien réagi face au Panama en revenant au score (Fakhreddine Ben Youssef et Wahbi Khazri à la 50ème minute et à la 65ème minute) après le but de Gomez, à la 32ème minute, elle a néanmoins eu chaud à trois occasions au moins (31ème minute, 76ème minute et 89ème minute.)
Les erreurs coutumières ont été du reste perceptibles au niveau de la défense et il y a eu, comme d’habitude, de mauvaises passes et des déchets. Qui dans des compétitions de ce genre sont impardonnables et payés rubis sur l’ongle.