Le Société britannique d’ingénierie, de technologies et de la réalisation de projets dans les domaines du pétrole, du gaz et de la pétrochimie, Petrofac, a convenu de céder ses 45% de parts dans le champ gazier de Chergui situé sur l’île de Kerkennah – Sfax à Perenco, la compagnie pétrolière indépendante franco-britannique.
Selon les termes de l’accord signé entre les deux compagnies, tous les employés du champ gazier de Chergui seront transférés au repreneur.
Cette opération de cession des parts constitue, selon les propos du directeur financier de ladite société, une nouvelle étape dans la stratégie de reconversion de Petrofac vers un business model capitalisé sur ses actifs non stratégiques. Elle démontre, également, que Petrofac a réalisé son objectif de concentration sur des actifs plus stratégiques, à savoir la réduction de l’intensité de son capital.
Petrofac : la décision de cession des parts n’a aucun rapport avec le climat général en Tunisie
De son côté, le Directeur général des hydrocarbures auprès du ministère tunisien de l’Energie, des mines et des énergies renouvelables a précisé que la décision de cession des 45% de parts de Petrofac dans le champ de Chergui n’a aucun rapport avec le climat général en Tunisie ni avec les coûts élevés. Il s’agit, selon ses dires, d’une décision qui a été prise par la maison mère dans le cadre du changement de sa stratégie du travail.
Notons que l’opération de cession sera conclue avant la fin de l’année 2018.
Il est à rappeler que le champ gazier de Chergui a été découvert dans le cadre du permis d’exploration de West Kerkennah, octroyé à la fin des années 1970. Petrofac a acquis en 2006 une participation de 45% dans la concession de Chergui auprès de l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP) pour une enveloppe de 30 millions de dollars.