La sélection brésilienne est propulsée aux quarts de finale après une victoire amplement méritée contre le Mexique (2-0) grâce à un Neymar de génie, buteur et à l’origine d’une passe décisive. Elle se mesurera à la Belgique : choc des titans en vue….
Ironie de l’histoire : pour la 7ème fois consécutive, le Brésil est en quarts de finale de la Coupe du monde alors que les Mexicains sont éliminés pour la 7ème fois consécutive au stade des huitièmes de finale.
Pendant que les grosses pointures de la planète foot quittent cette Coupe du monde par la petite porte, le Brésil fait son petit bonhomme de chemin. Dans la chaleur étouffante de la Samara, les Mexicains ont fait jeu égal avec leur adversaire avant de s’incliner devant une équipe brésilienne qui a su allier l’efficacité à un jeu chatoyant et de toute élégance.
La maturité des Brésiliens
Pourtant, le quintuple champion du monde avait, à la première mi-temps, vécu un calvaire devant des Mexicains voraces, misant sur un jeu rapide sur les côtés, avec de longues passes d’une rare précision et des changements rapides de poste effectués par ses attaquants. Cependant, le Brésil n’a pas craqué. Progressivement, les coéquipiers de Neymar ont résisté avant de contrôler le match, par petites touches, démontrant une impressionnante maturité de jeu face à un adversaire qui a jeté toutes ses forces dans la bataille, mais qui déclinait à vue d’œil, faute d’énergie qu’il gaspillait dans des attaques, certes dangereuses, mais stériles.
C’est à la 51e que Neymar a débloqué la situation en inscrivant son traditionnel but, suite à un magnifique travail de Willian; avant d’offrir une lumineuse passe à Firmino qui tua le match à la 88e(2-0).
Les Mexicains qui parlent trop
À la fin de la rencontre, le sélectionneur mexicain Juan Carlos Osorio a accusé Neymar de jouer la comédie et de simuler des fautes imaginaires. La vedette brésilienne lui a rétorqué : «Les Mexicains ont trop parlé et c’est pour cela qu’ils rentrent chez eux. Nous devons apprendre à souffrir. C’était un match très difficile, nous connaissions la qualité de l’adversaire. Je suis très content de ma performance, mais encore plus de la victoire de l’équipe.»