La discrimination positive est une politique qui vise à avantager un groupe de personnes en leur faisant temporairement bénéficier d’un traitement préférentiel.
La discrimination positive consiste à mieux traiter une population que l’on juge systématiquement désavantagée pour permettre à terme une véritable égalité entre les personnes. Plusieurs Tunisiens pensent que la solution pour améliorer le taux de réussite au Bac des zones intérieures serait alors d’effectuer une discrimination positive par rapport aux grandes villes comme Sfax et Tunis.
Mais concernant la compétition d’Enactus, faut-il donner un bonus ou un avantage aux universités des zones défavorisées à faibles moyens pour leur permettre de se rapprocher des grandes villes parce que sinon les gagnants seraient toujours les grandes universités ?
En réponse à cette question lors de la compétition nationale Enactus, Mme Khaoula Khdimi Bousema , présidente et CEO d’Enactus Tunisie, a précisé que le plus important c’est d’avoir de la motivation et de l’amour pour la Tunisie. Nous voulons que les étudiants, à travers notre programme, se mélangent et découvrent un autre environnement pour apprendre. L’université de Gafsa a participé pendant deux années successives au programme tandis que d’autres universités avec plus de moyens financiers ne l’ont pas fait cette année.
« Je suis d’accord avec vous concernant la discrimination positive mais c’est surtout le cœur et la passion qui mènent sur le chemin du succès« , a lancé Mme Khaoula Khdimi Bousema.
Pour elle, « être entrepreneur c’est avoir cet esprit d’initiative et l’envie de se battre ; il faut compter sur soi pour surmonter les difficultés. Il existe une belle citation d’ailleurs qui dit : « Tout s’arrache et rien ne se donne », et nous voulons promouvoir la vraie culture de l’entrepreneuriat pour que les jeunes Tunisiens comptent sur leurs capacités pour y arriver et n’attendent l’aide de personne car ce qui arrive facilement, part aussi facilement » .
M. Abdelaziz Darghouth, nouveau chairman d’Enactus Tunisie, a ajouté : « Enactus Tunisie permet de partager des valeurs communes et un réseau.
D’ailleurs, Lotfi Maktouf, aujourd’hui avocat aux Etats-Unis et enseignant à Harvard est né dans un village pauvre, mais ce qui l’a sauvé c’est l’existence d’une école à côté de chez lui.
« Enactus Tunisie veut donner la même chance et les mêmes moyens à chaque étudiant et nous les mettons sur le bon chemin après, leur réussite leur appartient », a complété M. Abdelaziz Darghouth.