La Coupe du Monde de football tire à sa fin , seulement la tension due à l’enjeu sportif ne fait qu’augmenter. Si le sport est avant tout une source de plaisir , la pression peut être telle, qu’elle peut devenir insoutenable et parfois source de problème de santé.
En effet qui dit phase finale de Coupe du Monde dit spéculation , suspense et surtout stress. Seulement les individus ne sont pas tous égaux face à la tension, et peuvent être victimes d’accidents cardiovasculaires.
Des études soutiennent cette idée , dont l’une anglaise et l’autre allemande. La première datant de 2002, montrait une augmentation du risque d’ admission pour infarctus aigus du myocarde, de 25% précisément lorsque l’Angleterre a été éliminée aux tirs au but par l’Argentine en huitième de finale de la Coupe du Monde organisée en France en 1998.
L’étude allemande portant sur une période qui correspond aux sept matchs que l’Allemagne a joué durant le Mondial organisé en 2006, a montré que les urgences cardiaques augmentaient 2,66 fois dont la plupart se sont produits après la victoire de l’Allemagne contre l’Argentine aux tirs au but en quart de finale.
Des accidents qui ne sont pas liés à la déception, mais plutôt à l’intensité des émotions suscitées par ces rencontres.
« Apparemment, ce qui fait exploser le nombre d’accidents cardiovasculaires causés par le stress n’est pas le résultat du match (victoire ou défaite) mais l’intense tension et l’excitation vécues en regardant un match serré, comme ceux qui se décident aux tirs au but », expliquent les auteurs de l’étude.
Une montée des accidents cardiovasculaires, qui concorde avec un stress qui perdure tout au long de la compétition. Comme quoi il y a parfois du bon même dans le fait de ne pas aller loin dans ce type de compétition, la santé des supporters étant moins mise à l’épreuve et donc moins exposée au risque d’accidents. Faut-il relativiser pour ne pas subir les conséquences néfastes d’une trop forte pression ? Plus facile à dire qu’à faire , car comme toute passion, le football ne connait ni logique ni raison.