Certains hold-up qu’on a l’habitude de voir dans les séries américaines, du style un braquage à l’américaine, ou encore du genre à la Casa de Papel, ces scènes d’action sont sorties de la fiction et des écrans télé. Ainsi peut être qualifié le braquage qui a eu lieu à Tunis. Et oui, les faits se sont déroulés à Tunis, plus précisément à Manar 2 .
C’est dans la journée de mercredi 11 juillet, qu’un braquage a eu lieu en plein jour durant lequel un individu a dérobé 60 mille dinars, tout en essayant de semer la terreur, en soulignant son appartenance à une organisation terroriste et en précisant que d’autres extrémistes sont à l’extérieur pour le soutenir.
Hold up à la Tunisienne
Ce modus operandi est devenu nouveau en Tunisie. En suivant la chronologie de ce qui s’est passé. Le malfrat était muni d’une arme à feu et est entré par irruption dans l’agence bancaire à 11h38. Suite à cela, il a commencé à menacer les fonctionnaires; en pointant son arme, mais il a réussi à s’évader malgré la présence dehors des unités sécuritaires qui se trouvaient non seulement sur les lieux, mais la distance qui sépare la banque et le poste de police ne dépasse pas les 20 mètres. Selon certains témoins, le malfrat aurait tiré en l’air avant de s’éloigner sachant qu’un véhicule l’attendait.
Quant au numéro d’immatriculation du véhicule, il a été identifié, aux dernières nouvelles.
Mais la question essentielle est de savoir que le mode opératoire n’est pas anodin du moment que le malfrat aurait connaissance des lieux. Tout comme il serait bon aussi de savoir pourquoi il n’ y a pas eu une course-poursuite avec les véhicules de police, et pourquoi ils ne les ont pas traqués.
L’utilisation des caméras de surveillance
De ce fait, ce braquage démontre une grande audace de la part des malfaiteurs tout en sachant qu’un poste de police se trouve à proximité de la banque. En clair, ces derniers avaient soigneusement préparé leur coup. L’histoire rappelle la difficulté de filmer l’espace public et que la mise en place des caméras de surveillance est plus que nécessaire pour protéger les habitants.
Même si on en parle beaucoup du principe constitutionnel de protection de la vie privée, cela n’empêche que l’utilisation des vidéos de surveillance dans les espaces publics est de nature préventive permettant ainsi de prévenir les crimes, les délits et les infractions. A l’heure actuelle, un projet de loi relatif à la protection des données personnelles se trouve au bureau de l’ARP. Même si le débat est ouvert, la question est de savoir s’il y a une réelle prise de conscience de l’opinion publique?